Rester en vie dans ces Finales !

Rester en vie dans ces Finales !

Au bord du précipice, la Roca Team a prolongé sa survie dans ces Finales, en allant arracher la victoire dans cet Episode 3 ! Dans la douleur, menés de plus de dix points à la pause, les Monégasques ont tout retourné en deuxième mi-temps, pour forcer une nouvelle bataille à la maison. Ce dimanche (16h30), l’AS Monaco est toujours au pied du mur. Avec le momentum et une salle Gaston Médecin en fusion, il faut aller chercher un match décisif à Paris !

Le programme

Au meilleur des cinq manches, deux premières manches à Paris du fait de la première place en saison régulière du Paris Basket.

Épisode 1 : dimanche 15 juin à 16h30, Paris - Monaco (94-82)
Épisode 2 : mardi 17 juin à 20h30, Paris-Monaco (92-67)
Épisode 3 : vendredi 20 juin à 20h30, Monaco – Paris (81-78)
Épisode 4 : dimanche 22 juin à 16h30 : Monaco - Paris.
Épilogue (si nécessaire) : mardi 24 juin à 20h30 : Paris - Monaco.

Les confrontations cette saison : 4-3 pour Paris

24 octobre : Euroleague à Gaston Médecin : Paris bat Monaco 87-80
8 décembre : Betclic Elite à l’Adidas Arena : Paris bat Monaco 111-104
5 mars : Euroleague à l’Adidas Arena : Monaco bat Paris 91-79
9 mars : Betclic Elite à Gaston Médecin : Monaco bat Paris 94-63
15 juin : Episode 1 des finales Betclic Elite à l’Adidas Arena : Paris bat Monaco 94-82
17 juin : Episode 2 des finales Betclic Elite à l’Adidas Arena : Paris bat Monaco 92-67
20 juin : Episode 3 des finales Betclic Elite à Gaston Médecin : Monaco bat Paris 81-78

Never underestimate the heart of a champion

Un match do or die, encore. Ce dimanche à 16h30, la Roca Team lutte encore pour sa survie dans ces Finales de Betclic Elite. Double champion de France, l’ASM n’abdique pas comme ça. Avec ce groupe, finaliste de l’Euroleague, capable de rivaliser avec n’importe quelle équipe d’Europe, on sait que tout est possible. Menée de douze points à la mi-temps de cet Episode 3, la Roca Team était à vingt minutes de la fin de sa saison. A l’orgueil, derrière un Jaron Blossomgame exceptionnel, ce collectif a su puiser dans ses ressources physiques et mentales pour forcer un Episode 4. La mission est la même : continuer cette remontée, et provoquer le destin sur un match 5, un Epilogue.

Jaron Blossomgame, plus qu’un facteur X !

Un taulier, sur qui on peut toujours compter. C’était déjà la réputation de Jaron Blossomgame à Monaco. Présent dans les grands moments, energizer dans le dur et capable de renverser un match par sa défense, son adresse et son sang-froid, le soldat a signé une prestation d’exception. Dans le seul troisième quart temps, il inscrit 17 points : shoots longue distance, drive puissants, claquette dunks, appels tranchants conclu avec force au cercle, move signature et floater après le travail dos au panier : Jaron a tout fait pour apporter ce boost crucial au retour des vestiaires. 26 points, 4 rebonds et 22 d’éval : un match de patron !

Mettre de l’impact, de l’énergie, du cœur

A l’image de Jaron Blossomgame, l’équipe a su réagir à l’orgueil, et retrouver cette intensité physique et ce niveau de concentration qui a manqué sur les deux premières manches. Titularisé, Petr Cornelie a tout de suite apporté sa combativité au rebond, Mam Jaiteh à ses côtés a fait parler sa puissance dans la raquette, pendant que les guerriers Terry Tarpey, Nick Calathes et Alpha Diallo pesaient en défense et au rebond. Moins en vue en tir qu’a l’accoutumée, Matthew Strazel s’est concentré sur la création pour les autres (8 passes) et les intangibles, aux côtés d’un Jordan Loyd agressif et clutch, avec ces lancers en toute fin de match pour mettre Paris à trois points.

Elie Okobo, maestro

Une leçon de playmakin, pour lui et pour les autres. Lors de cet Episode 3, Elie Okobo a porté l’attaque monégasque, pour finir en double double (17 points, 10 passes). Vision, moves inarrêtables, adresse longue distance et drive en force, décalages pour ses coéquipiers et mise en orbite au alley-oop : du grand Okoboss.

Des ajustements à prévoir

Face à la furia parisienne de la première mi-temps, coach Vassilis Spanoulis a tenté des coups tactiques, comme ce passage small ball, qui a vu Jaron Blossomgame au poste 5. Un pari gagnant, évoqué en conférence de presse par le technicien grec : « j’avais déjà cette idée dans un coin de la tête lors des deux premiers matchs, et j'ai décidé de l'essayer à ce moment-là. Au pied du mur, il fallait faire quelque chose. Maintenant, je vais aussi tenter d'autres ajustements. »

TV : en direct sur DAZN

Déjà diffuseur de la Ligue 1, DAZN a lancé sa retransmission de la Betclic Elite, et ce jusqu'en 2029. La plateforme numérique a proposé lors de la phase régulière un match gratuit chaque week-end, la case du dimanche à 19h. Diffuseur la NBA dans plusieurs pays d’Europe dont l’Allemagne, la plateforme réunit une vraie équipe de spécialistes. Rendez-vous demain après-midi (16h30) pour un dispositif exceptionnel. Erwan Abautret et Stephen Brun vont de nouveau assurer les commentaires, tandis que Chloé Westelynck sera présente en bord de terrain pour recueillir les réactions à chaud et proposer des interviews exclusives. L’intégralité de ces finales seront diffusées sur DAZN.

Les déclas d’avant-match :

Vassilis Spanoulis (entraîneur de la Roca Team) : « Ce match 3 était très difficile. On a montré du cœur, de l'instinct de survie, avec beaucoup d'énergie en particulier en deuxième mi-temps. La différence avec nos deux premières prestations de ces Finales était flagrante, aussi bien dans l'énergie que dans l'engagement, le combat, l'efficacité.... On a analysé ce match à la vidéo, ce qu'on a bien fait, mal fait. On sera prêts pour le prochain match. Il faudra de nouveau tout donner, se battre. »

Jordan Loyd (arrière de la Roca Team) : « Il va sans dire que notre performance était bien meilleure que nos premiers matchs de ces finales. Mais c'est juste une victoire. On a bien plus de confiance, c'est sûr. Tant que nous sommes en vie, on doit continuer, protéger notre terrain, faire honneur aux fans. On a encore des ajustements à faire, des deux côtés du terrain. Cette année encore, c'était les montagnes russes, avec des matchs dans lesquels on ne se reconnaissait plus. Mais cette fois, on n’avait pas réussi à réagir. On s'est regardé dans la glace, on a refusé de jouer ainsi de nouveau. Paris pensait vraiment venir nous sweeper, c'est une équipe très..."optimiste" pour le dire comme ça. On prend ces matchs personnellement, il y a encore du travail. »