Do or die pour la Roca Team

Do or die pour la Roca Team

Dos au mur, la Roca Team n’a pas le choix : il faut prendre les deux prochains matchs à Gaston Médecin, pour arracher un match 5 à Paris. Battue sur les deux premières manches dans la capitale, l’ASM est poussée dans ses retranchements dans ces Finales de Betclic Elite. Do or die, réaction de double champion attendue à domicile pour cet Episode 3 !

Le programme

Au meilleur des cinq manches, deux premières manches à Paris du fait de la première place en saison régulière du Paris Basket.

Épisode 1 : dimanche 15 juin à 16h30, Paris - Monaco (94-82)
Épisode 2 : mardi 17 juin à 20h30, Paris-Monaco (92-67)
Épisode 3 : vendredi 20 juin à 20h30, Monaco - Paris.
Épisode 4 (si nécessaire) : dimanche 22 juin à 16h30 : Monaco - Paris.
Épilogue (si nécessaire) : mardi 24 juin à 20h30 : Paris - Monaco.

Les confrontations cette saison : 4-2 pour Paris

24 octobre : Euroleague à Gaston Médecin : Paris bat Monaco 87-80
8 décembre : Betclic Elite à l’Adidas Arena : Paris bat Monaco 111-104
5 mars : Euroleague à l’Adidas Arena : Monaco bat Paris 91-79
9 mars : Betclic Elite à Gaston Médecin : Monaco bat Paris 94-63
15 juin : Episode 1 des finales Betclic Elite à l’Adidas Arena : Paris bat Monaco 94-82
17 juin : Episode 2 des finales Betclic Elite à l’Adidas Arena : Paris bat Monaco 92-67

TV : tous les matches en direct sur DAZN

Déjà diffuseur de la Ligue 1, DAZN a lancé sa retransmission de la Betclic Elite, et ce jusqu'en 2029. La plateforme numérique a proposé lors de la phase régulière un match gratuit chaque week-end, la case du dimanche à 19h. Diffuseur la NBA dans plusieurs pays d’Europe dont l’Allemagne, la plateforme réunit une vraie équipe de spécialistes. Rendez-vous demain soir (20h30) pour un dispositif exceptionnel. Erwan Abautret et Stephen Brun vont assurer les commentaires, tandis que Chloé Westelynck sera présente en bord de terrain pour recueillir les réactions à chaud et proposer des interviews exclusives. L’intégralité de ces finales seront diffusées sur DAZN.

Réaction de champion attendue

Double championne de France en titre, finaliste de l’Euroleague cette année après une série de play-offs mémorables face au Barça, la Roca Team nous a habitué à d’immenses exploits. Dos au mur, cette équipe-là est capable de se transcender, de mobiliser des ressources et une force intérieure imparable. On l’a encore vu dans ce match 4 des demi-finales face à l’ASVEL, avec ce 20-0 dans les cinq dernières minutes pour aller chercher la qualification en Finales. C’est cet orgueil-là qu’on verra vendredi soir, dans un Gaston Médecin bouillant derrière sa Roca Team.

Compter sur le public monégasque

A domicile, la Roca Team n’a pas perdu le moindre en match en play-offs. Une statistique qui s’applique aussi bien en championnat de France qu’en Euroleague ! Dans leurs bases, portés par l’énergie des supporters et leur passion, les Roca Boys compte bien défendre ce terrain, comme l’assène Elie Okobo, en conférence de presse avant cette Episode 3 des Finales de Betclic Elite : « Avoir notre public derrière nous, c’est un vrai plus. Il faut pousser, faire honneur aux fans qui nous poussent depuis le début de la saison. Être à la maison, avec nos paniers, nos cercles, ça va nous aider au tir. On veut finir de la meilleure des manières à domicile ».

Analyse vidéo et mises au point

Pour préparer ce match 3, le staff monégasque a axé le travail sur l’analyse vidéo et la réflexion tactique, autant que sur les discussions, individuelles et collectives. Récupération et préparation au combat étaient les axes majeurs, comme le présentait Vassilis Spanoulis en conférence de presse : « le focus n’était pas sur l’entraînement en lui-même, les joueurs sont prêts. Plus de vidéo, de discussion, de tactique, du shoot et de la récupération. C’est comme ça qu’on se prépare pour le combat de demain. »

Avec le même

Comme à Paris, la Roca Team repart dans la bataille avec le même groupe de 13 joueurs, sans Mike James et Daniel Theis. Vassilis Spanoulis a de nouveau les mêmes forces à disposition, pour chercher de nouvelles solutions. Reste à savoir quel joueur ne sera pas sur la feuille de match, après Donatas Motiejunas laissé au repos dans la capitale.

Contenir la vitesse parisienne

Comme au match 1, l’ASM s’est souvent retrouvée débordée par le jeu rapide parisien dans la deuxième manche, avec beaucoup de pace et de transition éclair. La preuve avec les 28 points et 5 passes décisives du chef d’orchestre TJ Shorts, à la création avec Nadir Hifi (10 points, 5 passes) sur ce match 2. Repli défensif, lecture du jeu et intensité dans l’effort seront des éléments cruciaux côté Monaco.

Limiter l’adresse du PB

Dans cette Episode 3, il faut trouver un moyen de court-circuiter l’adresse du Paris Basket, qui fait très mal en particulier dans le deuxième match. 15/36, à 41,7%, c’est trop confortable. Shorts (2/4) et Hifi (2/5) ont reçu le soutien de l’ancien capitaine monégasque Yakuba Ouattara (11 points, 3/5 à 3-points), mais aussi de Hommes (10 points à 2/4 de loin). Il faut ajouter les Jantunen, Ward, Herrera, les gâchettes. L’ASM veut hausser le ton en défense sur le périmètre, montrer plus de physicalité pour sortir les shooteurs de leur rythme.

Les déclas d’avant-match 

Vassilis Spanoulis (entraîneur de la Roca Team) : « Il faut hausser notre niveau de jeu, pour respecter les fans, l’organisation, et nous-même. Paris est une très bonne équipe, il faut trouver des solutions pour les contrer. En premier lieu : être dans le combat, ce que nous n’avons pas fait sur les deux premiers matchs. Tout le monde doit se regarder dans le miroir, à commencer par moi. Il faut se battre, point. Se battre et perdre, ça arrive. Mais il faut se battre, tout donner. L’équipe sort d’une saison incroyable en Euroleague, la meilleure de l’histoire du club, il faut construire sur ce succès et aller plus haut. »

Elie Okobo (meneur de la Roca Team) : « On doit se bouger. Maintenant on a un match à domicile, on espère deux, pour se battre et montrer un état d’esprit différent. On a manqué d’intensité, d’envie de communication. Il faut montrer un tout autre visage : on doit jouer plus dur, plus connectés, garder la tête haute et mettre plus d’énergie. Le jeu de transition est leur force, on ne peut pas manquer d’intensité dans le repli défensif. Il y a de la fatigue de toute cette saison, mais je pense qu’il y en a aussi du côté du Paris Basket. Ça va se jouer aussi sur le mental, la tactique, la dureté. Il faut se réveiller, et faire beaucoup mieux. »