La Roca Team dos au mur dans ces finales

La Roca Team dos au mur dans ces finales

Paris a fait le break dans ces finales 2025 de Betclic Elite. La Roca Team s’est inclinée sur le parquet de la Adidas Arena dans les grandes largeurs (67-92). Il va maintenant falloir très vite basculer vers l’épisode 3 ce vendredi soir à Gaston Médecin. Les hommes de Vassilis Spanoulis n’ont plus le choix s’ils veulent espérer quelque chose : il faut battre Paris vendredi pour s’offrir un game 4 encore à la maison. Se rebeller pour pourquoi pas rêver grand par la suite. Le cas contraire offrira le titre de champion de France au Paris Basketball.  

LE MATCH

Pour cet épisode 2 des finales, la Roca Team retrouve le Paris Basketball toujours à l’Adidas Arena ce mardi soir, après sa défaite concédée dimanche en fin d’après-midi (82-94). Avec une seule mission en tête : l’emporter afin de ramener la série à égalité avant de revenir en Principauté vendredi soir. Sans cela, la mission des hommes de Vassilis Spanoulis s’annoncera forcément très délicate dans la quête du titre. Ils vont donc devoir faire les ajustements nécessaires suite au revers du game 1, en stoppant notamment le jeu ultra-rapide parisien et en limitant l’impact de TJ Shorts. 

D’un point de vue terrain et effectif, Vassilis Spanoulis a décidé de garder le même groupe de 12 joueurs. Donatas Motiejunas n’est donc pas en tenue pour cet épisode 2 des finales. Le cinq de départ de l’entraîneur monégasque est composé de Matthew Strazel, Elie Okobo, Alpha Diallo, Jaron Blossomgame et Mam Jaiteh. Tiago Splitter quant à lui ne change rien et opte pour TJ Shorts, Ouattara, Ward, Jantunen et Hayes.

Comme lors du game 1, le Paris Basketball prend les choses en main et montre tout de suite ses intentions. Jantunen manque la cible mais Hayes est au rebond (0-2). Les Parisiens imposent un fort rythme dans les premières minutes et enchainent les shoots à 3 points. Sans réussite pour le moment avec un 0/5. En face, Alpha Diallo fait ficelle (3-4). 

La Roca Team ne panique pas et se met dans le rythme du match. Elie Okobo et Alpha Diallo permettent aux Monégasques de passer devant un TJ Shorts encore en forme (7-6). Le banc parisien sort et maintient la pression mais la défense asémiste est en place et repousse les attaques de Hifi and co. Sur le retour, Mam Jaiteh se joue de Cavalière sous le cercle (9-7). 

Les fautes offensives s’enchainent des deux côtés et le scoring ne monte pas dans ce Q1. Cavalière offre le premier tir primé à Paris (7-10). Nouvelle séquence en faveur des locaux, Ward échoue en longue distance, rebond offensif pour Hifi en coin. Sanction. TJ Shorts enchaine sur une nouvelle perte de balle (10-18). On reste sur une série de 14-3 pour Paris. Temps-mort pour Vassilis Spanoulis. 

C’est difficile pour les Roca Boys en cette fin de Q1 avec beaucoup d’erreurs commises en 2 minutes. Une mauvaise série qui permet à Paris de prendre l’ascendant. Nick Calathes clôture ce Q1 sur une bonne note en coin (13-20). 

Début de Q2 compliqué pour nos Monégasques qui prennent 10 unités de retard après le nouveau 3 points de Ward (12-23). Derrière, Jordan Loyd tente de faire revenir son équipe mais TJ Shorts est diablement efficace (17-29).

Le temps passe et l’attaque asémiste ne trouve toujours pas la solution face au bloc parisien. Les tirs sont forcés et le manque d’adresse fait que le club de la capitale creuse un peu plus l’écart (17-35). 

La Roca Team ne lâche pas. Mam Jaiteh montre la voie à ses partenaires avec un gros dunk, Elie Okobo et Matthew Strazel suivent ses pas et ramènent leur équipe à 11 points (28-39). TJ Shorts continue de porter son équipe avec un floater juste avant la pause (28-41). 

Retour des vestiaires pour les deux équipes. Vassilis Spanoulis repart avec un changement. Vitto Brown entre et sera aux côtés de Matthew Strazel, Elie Okobo, Alpha Diallo et Mam Jaiteh. Pour Paris, Tiago Splitter fait confiance à ses cadres avec TJ Shorts, Ouattara, Ward, Jantunen et Hayes.

On repart sur les mêmes bases. Paris impose son rythme avec son maitre à jouer TJ Shorts, bien suppléé par Ward derrière la ligne (39-41). Mam Jaiteh, déjà très en vue lors du game 1, se bat comme un beau diable sous le cercle (33-49). 

Paris est en grande réussite au shoot ce soir. Le club de la capitale claque 3 shoots derrière la ligne consécutifs et passe la barre de 20 points d’avance (40-64). La tâche se complique sérieusement pour les Roca Boys. 

A chaque phase offensive, l’attaque parisienne fait mal aux Monégasques. Un coup TJ Shorts monte seul au panier, un autre Jantunen s’occupe de tout (45-70). Le match est plié après une nouvelle étincelle de TJ Shorts. L’écart passe la barre des 30 points (46-76). 

La Roca Team tente tout de même de jouer jusqu’au bout malgré la nette domination des Parisiens. Juhann Begarin se distingue dans cette fin de match avec intensité en défense et adresse en attaque (60-83). La fin de rencontre est anecdotique pour l’ASM. Les Roca Boys s’inclinent face à un Paris au-dessus ce soir (67-92) Il faudra se relever pour renverser la vapeur lors du game 3 vendredi soir à Gaston Médecin. 

ILS ONT DIT

Petr Cornelie (ailier de la Roca Team) : « On a déjoué ce soir,  surtout en seconde période où ils ont pris le large et on a lâché mentalement. On savait que les deux matchs dans leur salle allaient être très compliqués mais il faudra rebondir chez nous. C’est compliqué d’espérer faire quelque chose quand on ne prend pas les rebonds, derrière ils ont pris feu à 3 points. Vendredi, il va falloir rentrer dans le match avec plus d’énergie, tout de suite couper leur jeu rapide et tout donner pour l’emporter et revenir dans la série. »  

Mam Jaiteh (pivot de la Roca Team) : « Ce soir, ils avaient plus d’énergie et ont dominé les moments clés. On n’a pas su trouver la solution face au rythme qu’ils ont imposé. On peut rebondir. On est une équipe de champion. On va prendre match par match, étape par étape. A nous d’être à fond vendredi. »  

Yakuba Ouattara (arrière de Paris) : « On a répondu présent, il fallait être là pour répondre au défi physique et on a réussi à imposer notre rythme. Rien n’est acquis, vendredi à Monaco, ce sera différent. Je les connais bien, ce sont des champions, ils n’abandonnent jamais. »