La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       
 Daniel Theis, un champion du monde arrive en Principauté

Daniel Theis, un champion du monde arrive en Principauté

L’AS Monaco est heureuse d’annoncer la signature pour la saison en cours ainsi que celle d’après de l’intérieur international et champion du monde allemand Daniel Theis (32 ans, 2,03m), en provenance de la NBA, où il vient de passer les sept dernières saisons. Celui qui n’a connu que l’Allemagne et les Etats-Unis au cours de sa carrière longue de déjà 15 années va donc découvrir un troisième championnat. Le colosse allemand arpentera également de nouveau les parquets de l’Euroleague 8 ans après sa dernière apparition sous les couleurs de Bamberg. À l’époque, en deux saisons, il avait disputé 54 matchs avec 9,4 points et 4,5 rebonds de moyenne, pour une évaluation à deux chiffres (10,1).

Cadre de l’équipe d’Allemagne qui fut championne du monde en 2023 après avoir terrassé team USA, Daniel Theis est un profil de joueur capable d’évoluer sur les postes 4 et 5, gros défenseur, et qui sait parfaitement se mettre au service du collectif. Celui qui avait commencé ce nouvel exercice avec New Orleans (4,3 pts, 4,3 rebonds, 1,6 passe pour 16 minutes de jeu en moyenne), a été envoyé du côté d’Oklahoma City avant d’être libéré dans la foulée. En tout et pour tout, il a disputé 452 rencontres au sein de la grande ligue américaine. C’est donc un très gros CV qui débarque sur le Rocher, avec la ferme intention de porter très haut les ambitions de la Roca Team. Pour la petite anecdote, il retrouvera notre coach adjoint Ilias Kantzouris, qu’il a déjà côtoyé à Bamberg de 2014 à 2017.

Bienvenue à Daniel Theis, nouveau joueur de l’AS Monaco ! 

Daniel, tout d’abord, pourquoi avoir choisi de rejoindre Monaco ? Tu as eu d’autres sollicitations…

Monaco a construit quelque chose, quelque chose de grand au cours des dernières années en atteignant le dernier carré de l'Euroleague, et cette année en étant dans le top 4 du classement jusqu'à présent. Il est évident que je voulais faire partie de cette aventure, gagner, avoir une chance de remporter l'Euroleague, être compétitif. 

As-tu pu échanger avec coach Spanoulis ? Si oui, qu’est-ce que vous vous êtes dit ? 

Il est évident que le coach Spanoulis a joué un rôle important dans ma décision. Nous sommes entrés en contact assez rapidement. Il m'a appelé. Nous avons parlé de ce que je peux apporter et il a apprécié ma façon de gagner au basket. Je joue physiquement en défense, en pick and roll. Et en attaque, j'ai plusieurs aspects que je peux faire avec des changements, des drops en attaque. J’ai plusieurs cordes à mon arc, et il a aimé cela. Et c’est génial. C'est génial d'entendre un entraîneur qui vous veut, surtout avec le succès qu'il a eu en tant que joueur, son esprit de compétiteur au sein du basket. Je voulais simplement faire partie de son projet à Monaco. Évidemment, nous nous connaissons depuis longtemps. Je pense que nous nous sommes rencontrés pour la première fois il y a six ou sept ans en vacances. Cela a joué un rôle important dans ma décision.

Parle-nous de ton expérience en NBA. 8 ans, ce n’est pas rien. Qu’en retiens-tu ? 

Huit ans en NBA, c'est très long. Je pense que la plupart du temps, j'ai eu une bonne expérience avec des parcours réussis. Je suis allé une fois en finale avec les Boston Celtics. J'ai joué plusieurs fois les finales de la Conférence Est. J'ai joué avec de grands joueurs, j'ai rencontré beaucoup d'amis et, bien sûr, j'ai aimé ma vie et mes coéquipiers. J'en parle encore aujourd’hui. Cela reste un grand chapitre de ma carrière professionnelle.

Toi qui a côtoyé l’Euroleague et la NBA, quelles sont les différences notables entre les deux ligues ? 

Il y a évidemment une grande différence entre l’Euroleague et la NBA. L'une d'entre elles est que, en NBA, vous avez plus de 80 matches et que, si vous en perdez un ou deux, il est facile de vous rattraper et de compenser les défaites. En Euroleague, même s’il y a tout de même 34 matches, chaque défaite compte. On ne peut pas se contenter de dire : « Oui, on prend celle-ci ou on en perd deux, puis on gagne les deux matches suivants ». Je pense que c'est une grande différence, chaque match compte vraiment. Il est évident que les qualités athlétiques jouent un rôle important. La NBA est probablement un jeu plus rapide, plus athlétique, mais je pense que l’Euroleague met plus en avant les systèmes du basket. Je pense qu'en raison des règles, on peut  aussi jouer plus physiquement en défense.

La dernière fois que tu as joué en Euroleague, c’était il y a 8 ans aussi. Quels souvenirs en gardes-tu avec Bamberg ? 

Je me souviens parfaitement de ma dernière expérience en Euroleague, même si cela fait huit ans que j’ai joué à Bamberg. Mais il est évident que l'ambiance dans les stades est excellente dans toute l'Europe. Cela a toujours été l'un des avantages de jouer en Euroleague, de voyager, de voir des arènes différentes, des cultures de supporters différentes. Chaque fois que vous allez dans un pays différent, dans une arène différente, vous constatez à quel point les supporters soutiennent leur équipe. J’ai vraiment hâte d’y être de nouveau.

As-tu continué de suivre l’Euroleague et le basket européen même quand tu étais aux Etats-Unis ? 

Je suivais l'Euroleague, évidemment, en regardant les résultats et les statistiques. J'avais encore des amis qui jouaient en Euroleague, dans l'équipe nationale avec l’Allemagne et en NBA. Il est évident que la compétition devient de plus en plus forte chaque année. Il est évident qu'il y a plus de joueurs de haut niveau qui rejoignent l'Euroleague et qu'ils sont plus nombreux qu'il y a huit ans. Et comme je l'ai dit, j'ai hâte de me mesurer aux meilleurs.

Champion du monde en 2023 avec l’Allemagne, c’est surement ton meilleur souvenir. Est-ce que tu peux nous parler de cette épopée ? 

Champion du monde en 2023 avec l’Allemagne, je dirais que cela ressemble encore à un rêve. Personne n'aurait jamais imaginé que l'équipe nationale allemande puisse réaliser quelque chose d'aussi grand. Rien que d'en parler, j'en ai la chair de poule. C'est toute l'histoire. Nous avions une équipe incroyable. La fraternité que nous avions, nous étions vraiment comme une famille. Nous nous soutenions mutuellement sur le terrain et en dehors. Lors de la Coupe du monde, être invaincu est quelque chose de spécial qui va toujours nous lier en tant qu'équipe, en tant qu'amis. Nous pourrons toujours nous remémorer le chemin parcouru.

Enfin, quels sont tes objectifs avec Monaco ? Que ce soit d’un point de vue personnel ou collectif ? 

Il est évident que j'ai de grands objectifs. Après le malheureux échec en finale hier, il nous reste donc trois trophées à gagner. Et c’est le but ultime pour moi et pour l’équipe. Remporter la Coupe de France, le championnat français, mais évidemment l'objectif principal et tout va vers l'Euroleague. Nous avons encore huit matches, des matches importants à l'extérieur. Mon premier match sera à Milan, et puis évidemment, les play-offs, et le Final Four avec cette ambition d'y être. Pour moi, personnellement, je pense que tout va bien. Je fais de mon mieux et, bien sûr, je répondrai à tous les besoins de l'équipe. Je fais les petites choses, je pose des écrans, je prends des rebonds, je cours sur le terrain et je pense que je rends le jeu plus facile pour tous ceux qui m’entourent. C’est ce que je vais vraiment m’atteler à faire : me fondre dans ce collectif.