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Un baptême de feu pour la Roca Team version Vassilis Spanoulis

Un baptême de feu pour la Roca Team version Vassilis Spanoulis

On avait laissé la Roca Team jeudi dernier, il y a une semaine de cela à Gaston Médecin, forte de son succès face à l’Asvel, au terme d’un troisième quart-temps énorme remporté 37-24, avec Manuchar Markoishvili sur le banc de tête, qui assurait l’intérim après le départ de Sasa Obradovic. Une situation qui ne fut évidente pour personne, mais que les Roca Boys ont su brillamment gérer pour réagir. On va retrouver cette même Roca Team face à la Green Team du Panathinaïkos, champion d’Europe en titre, dans son immense salle de l’OAK (20 000 places), et qui fera le plein ce vendredi. La Roca Team face à la marée verte pour la grande première sur le banc de touche de Vassilis Spanoulis, lui l’enfant d’Athènes et joueur légendaire des Reds, grand rival du Pana. Déjà que ce match promettait sur le papier, à n’en pas douter qu’il ne manquera pas de saveur. Rendez-vous est pris demain au pied de l’Acropole avec un coup d’envoi qui sera donné à 20h15 heure française (21h15 en Grèce). À suivre sur les antennes de SKWEEK et TV Monaco.

La grande première de Vassilis Spanoulis 

Comme un symbole, les deux premiers matchs sur la scène européenne de Vassilis Spanoulis auront lieu tout d’abord du côté du Panathinaïkos, puis à Gaston Médecin la semaine prochaine avec la réception de l’Olympiakos. Lui qui a d’abord passé trois saisons sous le maillot vert, avant de briguer la tunique des Reds pendant 10 ans de 2010 à 2020. Une décennie marquée de succès, de son empreinte. Pour un joueur légendaire, celui qu’on surnommait « Kill Bill ». Sa grande première à la tête de la Roca Team demain soir promet déjà son lot d’émotions, avec un public déjà chaud à l’accoutumée, et qui sera encore plus remonté.

L’équipe a eu hier son premier entraînement sous Vassilis Spanoulis 

Depuis hier, Vassilis Spanoulis est en plein marathon. Il est arrivé à l’héliport de Monaco sur les coups de midi. Installation express, interviews, visionnage de vidéo, rencontre du staff, des joueurs, et puis premier entraînement dans l’après-midi. Une journée très longue qui s’est terminée sur les coups de 19 heures pour le nouveau head coach de l’ASM. Ce dernier a déjà imposé sa patte à l’entraînement, pour amener sa philosophie de jeu, avec une énergie impressionnante. Celle d’un réel passionné.

Une grosse fin de semaine pour la Roca Team 

Après près de 8 jours sans match, durant cette fenêtre internationale, un fait rare, la Roca Team remet le bleu de chauffe en cette fin de semaine. Et pas à moitié. Après ce déplacement sur le parquet du Panathinaïkos, les Roca Boys ne repasseront pas par la case Monaco. Un autre choc les attend dimanche. Et cette fois ce sera sur la scène nationale, sur le parquet de Bourg-en-Bresse, formation qu’elle avait battu la saison dernière en demi-finale. Ils partiront d’Athènes samedi après-midi pour prendre la direction de Bourg. Le retour en Principauté est prévu pour dimanche en fin de soirée, tardivement.

Point effectif : Toujours sans les trois mêmes 

Comme c’est le cas depuis plusieurs semaines, la Roca Team pourra compter sur le même effectif. Ce qui veut dire que Vassilis Spanoulis devra faire sans Nick Calathes, Furkan Korkmaz et Mam Jaiteh. Tous les trois sont toujours indisponibles. Mike James est bel et bien présent, et s’est entraîné à 100%, lui qui avait fait un passage aux vestiaires durant le match contre l’Asvel.

Mike James retrouve son ancienne antre 

Mike James, meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroleague avec 4 784 points inscrits (série en cours), va retrouver une salle du Pana qu’il connait bien et où il est très respecté. MJ a joué au Pana durant deux saisons (2016-18), signant avec la Green Team un back to back Coupe-Championnat de Grèce. MJ fut le coéquipier de l’actuel joueur du Pana Konstantinos Mitoglu durant la campagne 2017/18. 

Georgios Papagiannis, un match spécial 

Georgios Papagiannis natif d’Amarousio, un dème situé au nord d’Athènes, jouera demain un match forcément particulier pour lui. L’international grec a passé 7 saisons sous les couleurs des Verts du Panathinaïkos. D’abord de 2014 à 2016, avant de revenir deux ans plus tard après avoir tenté l’aventure américaine de la NBA. De 2018 à 2023, il a de nouveau porté cette tunique pendant 5 ans, puis s’est en allé du côté du Fenerbahçe, avant de débarquer au pied du Rocher. Il fut le coéquipier des joueurs actuels du Pana, Panagiotis Kalaitzakis, Marius Grigonis, Papapetrou et Mitoglou. 

Mathias Lessort est toujours aussi chaud 

Il surfe sur la vague de sa saison dernière incroyable. Après un été incroyable, couronnée d’une médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Paris 2024, en compagnie d’un certain Matthew Strazel. Mathias Lessort qui a gagné l’Eurocup avec Monaco en 2021, réalise un début de saison une nouvelle fois tonitruant. 13,8 points, 6,9 rebonds, 1,2 passe, 1,1 interception, et 0,7 contre en moyenne par match. Ce sont les stats impressionnantes de Mathias Lessort qui est bien évidemment le meilleur joueur à l’évaluation de cette équipe (19,1). Il est sixième de ce classement de l’Euroleague derrière Vezenkov, Mirotic, TJ Shorts, Maledon et Campazzo. 

Le Pana, encore plus fort que l’an dernier ?

La saison dernière, le Panathinaïkos avait tout changé pour rebâtir son effectif. C’est de cette manière qu’il s’est adjugé le titre en renversant le Real Madrid, leader de la saison régulière, en finale. Cette année, le champion d’Europe a tout misé pour réaliser pourquoi pas le back to back. Avec un budget record de 50 millions d’euros, dont 35 pour la seule masse salariale, ce qui fait qu’il apparaît comme l’un des favoris à sa propre succession, au même titre que son rival de l’Olympiakos, ou encore le club turc du Fenerbahçe. Les Grecs disposent avant cette 12ème journée, du même bilan que la Roca Team (7 V - 4D). Après avoir végété dans les bas fonds de l’Euroleague lors de la saison 2022-2023 avec une 17ème place et un bilan de 9 victoires pour 23 défaites, les Verts ont mis fin à quatre saisons sans playoffs et douze sans Final Four avant de réaliser l’impensable : remporter le titre de champion d’Europe, le 7e de son histoire, avant le 40e trophée de champion de Grèce. La stabilité a été de mise avec la prolongation de cadre comme Kendrick Nunn mais aussi le coach Ergin Ataman, véritable bâtisseur du retour au premier plan du club mythique. Sans oublier que l’équipe a été renforcée avec l’arrivée du meneur naturalisé espagnol Lorenzo Brown, et deux Turcs venus de NBA : l’expérimenté Cedi Osman et l’encore prometteur pivot Omer Yurtseven, venu densifier la raquette. 

Impressionnant Panathinaïkos 

Les individualités du Pana peuvent faire des différences à chaque instant. Mathias Lessort est 6e à l’évaluation de l’Euroleague (19,9/match). L’arrière explosif Kendrick Nunn, adroit à 3-pts, est 4e ex-aequo au scoring (17,6 pts).  Lessort est second à l’adresse à 2-pts (79,7%), dont de nombreux dunks. Juancho Hernangomez se classe 6e à l’adresse à 3-pts (51.5%). Panathinaikos affiche la meilleure évaluation de l’Euroleague (105,9/match) et la 2e meilleure attaque (86,5). Le Pana est l’équipe la plus adroite à 3-pts (40,7%) et la 3e aux interceptions (7,7 match). 

Les face à face : 4-2 pour la Roca Team 
 
EuroLeague 2023-24 : Panathinaikos - AS Monaco 88-63 / AS Monaco - Panathinaikos 90-91
EuroLeague 2022-23 : AS Monaco - Panathinaikos 84-70 / Panathinaikos - AS Monaco 80-83 
EuroLeague 2021-22 : Panathinaikos - AS Monaco 83-91 / AS Monaco - Panathinaikos 75-63 
 
Alpha roi des interceptions 

Alpha Diallo est leader de l’Euroleague aux interceptions (1,7/match), Mike James est 4ème ex-aequo aux interceptions (1,5), Elie Okobo (8e). 
Georgios Pagagiannis est 3e au contre (1,4/match).  
La Roca Team est l’équipe qui perd le moins de  ballons par match (9,7). 
La Roca Team est la 2ème meilleure équipe aux interceptions (7,8). 
La Roca Team est l’équipe qui force le plus de balles perdues chez l’adversaire (14,0/match). 

L’interview express de Vasilis Spanoulis 

Quel est votre sentiment sur cette arrivée à Monaco ? 

Je connais l’Euroleague et je connais beaucoup de joueurs ici. Après une très bonne discussion avec le président et le GM c’était une très bonne décision pour moi de venir à Monaco. J’ai parlé avec les gars de ce que nous pouvons faire et où nous voulons aller. Nous avons très peu de temps pour préparer ce premier match, le mental sera important, nous avons fait de la vidéo. 
 
Que pensez-vous du roster ? 

Le roster est très bon, c’est pourquoi je suis venu ici. Je crois en leurs qualités, en leur potentiel, en leur talent, durant ces deux jours j’ai pu constater l’éthique de travail de ce groupe, ils veulent apprendre, ils demandent beaucoup de choses. Ce n’est pas facile pour eux le changement. En général je n’aime pas trop arriver en cours de saison, ce n’est pas ma philosophie, car je ne connais pas les habitudes des joueurs. Mais les gars sont très matures, on va s’ajuster petit à petit.  

Quel est l’axe de progression de l’équipe? 

Nous pouvons courir davantage. Nous avons une équipe très talentueuse en attaque et je pense que nous pouvons aussi être la meilleure équipe de l’Euroleague défensivement. Nous avons beaucoup de créateurs, en allant plus vite nous pouvons être plus efficaces. Je dois dire que j’ai le plus grand respect pour coach Obradovic, il a créé une grande équipe ici. Chaque coach a une philosophie différente. 
 
Justement, quelle est votre philosophie ? 

J’aime courir, la vitesse, j’aime que tout le monde soit impliqué dans l’intensité Je suis sensible à la chimie d’une équipe, la cohésion, les connexions entre les gars. Que chacun se soucie de l’autre dans le vestiaire, et être fort mentalement.  

Pensez-vous faire l’objet d’attentes à un niveau très haut ? 

Je ne sais pas. La pression est quelque chose dont je me suis accommodé toute ma vie. Je me mets la pression tout seul, alors les opinions des autres ne me déstabilisent pas. Je ne pense qu’à une chose, m’améliorer, aller plus haut, j’ai fait cela toute ma vie. 
 
Qu’est-ce que cela signifie pour vous de débuter au Panathinaïkos, pour votre premier match en Euroleague ? 

En tant que coach ça ne change pas grand chose, c’est surtout un aspect intéressant pour les médias. J’ai disputé tellement de matches là-bas, comme coach aussi avec Peristeri. Ça parle à beaucoup de gens, c’est normal, mais pour moi c’est juste un match de plus. Nous devrons être prêts, à jouer au niveau le plus haut possible. 
 
Un mot sur votre relation avec Mike James ? 

Nous avons une très bonne relation, la chose la plus importante est le respect. Mike est un compétiteur, qui veut toujours gagner. N’importe quel coach serait heureux d’avoir Mike James avec le ballon dans les mains. En même temps tout le monde sait que le basket est un sport collectif, ce n’est pas le tennis, nous devons jouer ensemble offensivement et défensivement. Mike sait parfaitement qu’il a besoin de ses coéquipiers. 
 
Est-ce une étape importante pour vous de coacher en Euroleague ? 

Non, quand j’ai débuté ce métier d’entraîneur je savais que j’irai en Euroleague. Je ne suis pas arrogant, je suis un garçon très humble, j’ai de vraies valeurs, mais en même temps j’ai une vraie confiance en moi. Si je n’avais pas cette confiance je n’aurais pas été joueur et je n’aurais pas fait ce métier de coach. Je travaille tous les jours pour avoir cette confiance. Je suis né pour vivre avec le basket, je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça. Je voulais débuter dans le coaching au niveau en-dessous pour progresser par la suite.
 
Pensez-vous que la Roca Team puisse remporter l’Euroleague ? 

Oui, c’est pourquoi je suis venu ici, mais vous savez, gagner l’Euroleague, c’est énormément de sueur. Ma préoccupation aujourd’hui n’est pas de gagner l’Euroleague mais de faire jouer mon équipe au meilleur de ses possibilités, jouer ensemble, prendre du plaisir à jouer au basket, du plaisir à se faire des passes, être heureux quand votre coéquipier joue bien.