La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       |      La billetterie pour la saison 2024/2025 est ouverte! Cliquez sur "BILLETTERIE" pour acheter vos billets.       
WE ARE THE CHAMPIONS

WE ARE THE CHAMPIONS

C’est un moment qui restera gravé à tout jamais. L’AS Monaco Basket est champion de France de basket pour la première fois de son histoire après avoir vaincu Boulogne-Levallois au terme de ce game 3, et en remportant la série 3-0. Mieux, ils ont gagné 8 matchs dans ces play-offs sans en perdre un seul. Une première depuis 1988 et donc un record historique puisque le CSP Limoges n’avait eu besoin que de six rencontres pour être champion. Cette saison 2022-2023 est décidément historique en tous points avec également un Final Four d’Euroleague avec au bout une troisième place, et un succès en Coupe de France. Décidément, cette Roca Team n’est pas faite du même bois que tout le monde.

Le chemin parcouru pour en arriver à ce premier titre de champion de France a été d’une rapidité impressionnante. En 2012, Monaco jouait encore en N2 (4ème échelon de basket), et signait une montée en NM1. Derrière tout s’est enchaîné très vite avec l’arrivée à la tête du club de Sergey Dyadechko, actuel vice-président et qui a tout donné pour que l’ASM monte si haut et à une vitesse éclaire. Les montées se sont enchaînées et lorsque les Roca Boys sont arrivés en Pro A, ils ont tout de suite joué les premiers rôles.

Avec Zvezdan Mitrovic en 2018, Monaco connaît une terrible désillusion en finale face au Mans, s’inclinant lors du game 5 décisif à Gaston Médecin. Paul Lacombe a eu la balle pour égaliser au buzzer et envoyer les deux formations en prolongation, mais le sort en avait décidé autrement. Puis avec Sasa Obradovic l’année d’après en 2019, face à l’Asvel de… Zvezdan Mitrovic. Encore une fois lors de l’ultime match 5, dans la fournaise de l’Astroballe, cette fois plus logiquement. Et en 2022, l’an dernier une défaite très difficile à avaler au game 5 toujours et encore face à l’Asvel après prolongations.

Trois échecs qui ont fait forcément mal aux têtes, mais qui n’ont rien changé à l’envie de cette Roca Team de s’affirmer au plus haut niveau français et européen. Cet exercice vient récompenser les efforts de ce groupe qui s’est donné coeur et âme. A l’image d’un Jordan Loyd tout simplement ébouriffant et MVP des finales. Sans oublier un John Brown qui a laissé son coeur sur le terrain, et qui a fini en larmes.

LE MATCH

Pour ce game 3 des finales de Betclic Elite, Boulogne-Levallois a fait les choses en grand, en délocalisant l’événement à Roland-Garros, sous le toit couvert du Philippe-Chatrier. Nous en sommes à 2-0 pour l’ASM, et les Mets 92 sont au pied du mur. Ils n’ont pas d’autre choix que de l’emporter pour rester en vie dans cette finale. Dans le cas contraire, la Roca Team décrocherait donc le premier titre de champion de France de son histoire, et validerait une saison tout bonnement exceptionnelle, avec à la clé des play-offs incroyable.

Comme toujours, Sasa Obradovic est à l’heure des choix pour ce game 3. Et une fois de plus, Chima Moneke est laissé en tribunes. Quant au deuxième joueur qui n’est pas sur la feuille de match, il s’agit donc de Donta Hall. Le cinq de départ est le même que lors des deux premières rencontres. A savoir Mike James, Jordan Loyd, Yakuba Ouattara, John. Brown et Donatas Motiejunas. Pour les Mets, c’est du classique aussi avec Jones, Coulbaly, Konaté, Thomas et Wembanyama.

Le début de match monégasque est catastrophique. Boulogne-Levallois ne met pourtant pas autant d’agressivité que lors du game 2. Mais les hommes de Sasa Obradovic se manquent complètement en attaque avec un 0/6 en l’espace de trois minutes. En face, les Mets 92 ne se font pas prier. Thomas à deux reprises, Wembanyama près du cercle, et Konaté à trois points valident un 9-0 (0-9). Sasa Obradovic prend le premier temps-mort de cette rencontre.

Les Roca Boys ne trouvent pas la parade dans ce Q1, et réalisent 5 premières minutes d’un niveau assez faible. Tout sauf ce que voulait voir Sasa Obradovic, après le dernier affrontement à Gaston-Médecin. John Brown et Donatas Motiejunas sortent pour deux fautes, et Monaco est pris dans tous les compartiments du jeu. Jones se régale avec trois and one, et fait des misères à la défense asémiste. De l’autre côté heureusement que Jordan Loyd est là avec 13 points sur les 16 premiers de son équipe. Mais Boulogne-Levallois à 12 points d’avance (16-28). Et la Roca Team est dans la pénalité.

Avec dix fautes commises dans ce seul Q1, Monaco envoie trop facilement son adversaire sur la ligne des lancers-francs qui ne se fait pas prier avec Wembanyama et Thomas pour faire grimper le score à +16 (16-32). Mais les deux dernières minutes sont monégasques grâce notamment au duo Strazel-Makoundou. Matthew Strazel mène parfaitement le jeu pour adresser deux caviars à son coéquipier. Quant à Yoan Makoundou il sort un contre monstrueux sur Traoré. A la fin de ces dix premières minutes, la Roca Team n’est qu’à 9 points finalement (23-32).

Matthew Strazel surfe sur sa belle dynamique et conserve les clés du camion. Il délivre une magnifique passe à Jaron Blossomgame qui y va de son and one. Ce dernier en remet un autre et rapproche Monaco à cinq points (29-34). Mais dans la peinture, les Monégasques ont du mal à faire face à Wembanyama et Thomas, bien que Yoan Makoundou réalise une belle entrée sur le parquet.

Wembanyama assène deux contres successifs et permet à Brown de filer au dunk en transition (29-38). Matthew Strazel marque un shoot en tête de raquette en sortie d’écran et permet à la Roca Team de rester dans le coup (35-42). Avec 7 points d’avance et encore 6 minutes à jouer, Vincent Collet prend son premier temps-mort dans cette partie.

Wembanyama poursuit son récital et plante notamment un énorme trois points suite à un stem-back. Le court Philippe-Chatrier est en ébullition avec ses 15 000 supporters. Elie Okobo apporte la réponse, mais en défense Monaco n’y est pas. Thomas fait ce qu’il veut et assène un dunk. 9 points de retard, et Sasa Obradovic prend le temps-mort (40-49).

Donatas Motiejunas tente de maintenir le bateau à flot avec ces petits moves si spéciaux dans la peinture (44-51). Konaté prend un énième rebond offensif, domaine dans lequel Monaco est trop laxiste. A la pause, les hommes de Sasa Obradovic ont donc 9 points de retard (44-53). Il va falloir revenir avec d’autres intentions. A commencer par être plus dur dans la peinture, puisque le duo Thomas-Wemby a planté 30 points.

Au retour des vestiaires, Sasa Obradovic fait le choix de repartir sur le terrain avec Matthew Strazel, Jordan Loyd, Alpha Diallo, John Brown et Donatas Motiejunas. En face, Vincent Collet ne change rien. Il reste sur son cinq de départ avec Jones, Coulibaly, Konaté, Thomas et Wembanyama.

Matthew Strazel inscrit les premiers points de cette seconde période, mais derrière Boulogne-Levallois reprend le contrôle du jeu. Thomas comme toujours répond présent, et Coulibaly prend parfaitement le relais. Avec 4 points coup sur coup, l’autre joueur des Mets qui ira à la draft NBA 2023 donne 10 points d’avance aux siens (49-59). Le temps-mort est pris par Sasa Obradovic.

L’écart grimpe à +12, la faute encore à Coulibaly, et à Jones qui plante aussi un trois points (49-61). C’est le moment choisi alors par Elie Okobo pour sortir de sa boite, avec un panier en pénétration, et un énorme trois points suite à un step-back sur la tête de Wembanyama. Jaron Blossomgame y va lui aussi de son T3, et tout est relancé (59-64). Avec 5 points de retard, la Roca Team force Vincent Collet à prendre le temps-mort. Alpha Diallo réalise de gros stops défensifs pour verrouiller les locaux.

Mike James valide un 8-0 pour rapprocher ses coéquipiers à trois petits points. Une toute petite possession (61-64). Mais derrière Boulogne-Levallois reprend du poil de la bête avec ses leaders. Brown plante 4 points, Thomas deux autres. Ce qui fait qu’à l’aube des dix dernières minutes, Monaco est à 7 unités derrière (63-70). Tout reste faisable.

Le mano a mano est lancé dès l’entame de ce quatrième quart-temps avec 4 points coup sur coup d’Elie Okobo et Jaron Blossomgame (67-70). Les deux formations se rendent la pareille. Jaron Blossomgame est tout simplement énorme des deux côtés du terrain. Il est précieux tant au shoot, qu’en défense. Dans son sillage, Monaco est encore à trois points alors qu’il reste plus de 5 minutes à jouer (74-77).

Victor Wembanyama ne tremble pas aux lancers, mais la Roca Team est plus que jamais dans le match. Jaron Blossomgame est tout simplement chaud bouillant et manque presque rien. Avant qu’Elie Okobo en pénétration ne marque un and one dont il a le secret (82-81). Monaco prend les commandes pour la première fois à 3’31 minutes du terme.

La lutte s’intensifie encore un peu plus et Jordan Loyd retrouve de sa splendeur au meilleur des moments. Dans un costume qui lui va si bien, celui du tueur. Dans la dernière minute, il plante deux banderilles à trois points, dont une complètement folle. Magic Jordan, nommé le killer en personne a tué tout suspense. La Roca Team a assommé Boulogne-Levallois pour l’emporter 3-0, et glaner le premier titre de champion de France de son histoire. Quelle fin rêvée, quelle saison rêvée, quelle histoire écrite par ces Roca Boys version 2022-2023 avec Sasa Obradovic aux commandes. Ce dernier a été arrosé dans le vestiaire pour fêter ce triomphe total, pendant que Jordan Loyd était ému aux larmes, au téléphone avec sa petite famille, lui qui à été papa il y a quelques mois de cela. Décidément, on aura parcouru et voyagé avec cette Roca Team durant ces 88 matchs. Nous avons qu’une seule chose à leur dire, UN GRAND MERCI ! Et vivement l’année prochaine.

ILS ONT DIT

Sasa Obradovic (entraîneur de la Roca Team) : « Être champion, c’est un sentiment de dingue ! On a réalisé une très grande saison entre le Final Four et cette troisième place, la Coupe de France, et enfin le titre ! C’est la meilleure saison de ma vie, merci à tous qui ceux ont contribué à cela. On a eu un super groupe de joueurs. Jordan a été incroyable en fin de match, il a eu des « cojones » de prendre ces tirs. Je savais qu’il n’allait pas me décevoir. »

Jordan Loyd (MVP de la finale) : « Les Mets 92 ont commencé comme au match 2. Notre attaque et notre défense n’étaient pas au rendez-vous. On a montré ensuite beaucoup de résilience pour revenir. C’est le premier titre du club ! C’est un sentiment génial. Je suis très content pour toute l’équipe, tous les coéquipiers. Jaron Blossomgame et John Brown ont été énormes tout le match. Mes 3 points ? Je suis payé pour cela ! Plus sérieusement, j’ai beaucoup travaillé l’été dernier avec mon coach personnel sur les tirs à 3 points. Je me devais de les prendre. C’est ma mentalité. »

Yakuba Ouattara (capitaine de la Roca Team) : « Ce qui s’est passé sur ce match 3, c’est à l’image de notre saison. Nous avons eu une force de caractère incroyable pour renverser la situation. Nous avons eu des hauts et des bas, mais on a toujours su répondre présents. C’est la fin d’une saison de dingue tout simplement. On peut toujours faire mieux, mais ça reste une saison historique. Il faut apprécier et savourer. Il y a cette communion incroyable avec nos supporters qui ont été là et qui ont répondu présents. Ca fait plaisir des les avoir avec nous ce soir pour le grand finish de cette saison. »

Oleksiy Yefimov (manager général de la Roca Team) : « Neuf années consécutives que nous travaillons pour réaliser ce rêve ! C'est tout un symbole que la Roca Team ait été couronnée deux fois cette saison dans la capitale parisienne ! Coupe de France à Bercy et Championnat de France à Roland Garros ! Daghe Munegu. »

Vincent Collet (entraîneur de Boulogne-Levallois) : « Encore plus que lundi, nous sommes allés au bout de nous-mêmes. On a tout donné, nous étions proches. Mais on a manqué d’essence en fin de match. On a senti dans le dernier quart-temps qu’il n’y avait pas photo. Tout se joue à ce moment. Les deux tirs de très grandes classes de Jordan Loyd ont fait la différence, et nous étions cuits. Mais il s’en est fallu de très peu pour inverser la tendance. Je pense qu’on méritait ce 4ème match, et ça aurait été une très belle chose au vu de l’atmosphère unique de ce soir, quelque chose de grand pour le basket français. Monaco a démontré ce soir pourquoi il s’agissait d’une grande équipe. Nous n’avons pas une équipe comme ça en France depuis 20 ans. Ils ont fait preuve de grosses ressources. »

LA FICHE TECHNIQUE

A Paris, stade Roland-Garros, l’AS Monaco bat Boulogne-Levallois 92-85 (23-32, 21-21, 19-17, 29-15)

Boulogne-Levallois : 31 tirs sur 60 (4/17 à 3-pts), 19 LF sur 21, 26 rebonds (Wembanyama 7), 17 passes décisives (Jones 5), 3 interceptions, 11 balles perdues.

La marque : Wembanyama 22, Thomas 22, Jones 16, Brown 9, Coulibaly 8, Konaté 8, Traoré 2, Besson, Sy.

Monaco : 32 tirs sur 63 (10/23 à 3-pts), 18 LF sur 21, 32 rebonds (Makoundou 6), 14 passes décisives (Okobo 4), 4 interceptions, 9 balles perdues.

La marque : Loyd 22, Blossomgame 22, Okobo 16, Makoundou 9, Strazel 8, Motiejunas 8, Diallo 3, James 2, Brown 2, Ouattara.