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2-0, la Roca Team proche de son premier titre

2-0, la Roca Team proche de son premier titre

Quelle bataille, quelle intensité de bout en bout. Après un départ catastrophique, la Roca Team a trouvé les ressources pour revenir petit à petit et faire la différence dans un début de quatrième quart-temps tonitruant. La réaction des Metropolitans très attendue, a bel et bien eu lieu . Elle a fait vaciller les Monégasques, mais ces derniers ont fini par venir à bout de leurs adversaires (95-88). Il a fallu une grosse force de caractère pour mener 2-0 dans cette série, et se retrouver à un tout petit pas du premier titre de champion de France de l’histoire du club.

LE MATCH

L’occasion est belle pour la Roca Team de faire un grand pas vers le premier titre de champion de France de son histoire. Après l’avoir brillamment et aisément emporté samedi soir au terme d’une rencontre pleinement maîtrisée, la troupe de Sasa Obradovic peut faire le break ce soir en cas de succès, et ne se retrouver qu’à une toute petite victoire du graal suprême. Ce qui serait idéal avant de se rendre à Paris.

En face, Boulogne-Levallois ne l’entend pas de cette oreille bien évidemment. Victor Wembanyama et ses coéquipiers ont été vexés par leur triste prestation du game 1, sans oublier qu’ils ont été emportés par la vague monégasque. Ils voudront donc se racheter, et tout faire pour remettre les compteurs à zéro. Autrement dit, Monaco doit s’attendre à une toute autre adversité, et devra faire face à des Mets plus motivés que jamais. Réaction attendue.

Côté terrain, Sasa Obradovic comme toujours devaient laisser deux étrangers sur le flanc. Chima Moneke est encore en tribunes, et il est rejoint par Jaron Blossomgame. Donta Hall réintègre le groupe et apportera donc sa densité dans la peinture. Quant à son cinq de départ, le tacticien serbe n’a rien changé. Il décide de repartir au front avec Mike James, Jordan Loyd, Yakuba Ouattara, John Brown et Donatas Motiejunas. En face, Vincent Collet opte lui pour Jones, Konaté, Coulibaly, Thomas et Wembanyama. Du grand classique également.

La réaction d’orgueil d’une équipe blessée ne se fait pas attendre en ce début de rencontre. Wembanyama décide de donner le ton avec un énorme shoot et un gros dunk malgré la défense toujours aussi agressive de John Brown (0-4). Thomas en rajoute une couche, avant que Jones en transition ne file au panier (0-8). Un départ loin d’être rêvé par Sasa Obradovic qui demande le temps-mort après deux minutes de jeu.

La défense des Metropolitans est tout aussi différente, muselant parfaitement la ligne arrière monégasque en coupant les lignes de passe. Wembanyama encore lui valide un 10-0 d'entrée (0-10). Après 3’40 minutes sans marquer Jordan Loyd débloque le compteur, avant que Yakuba Ouattara suite à une interception ne marque près du cercle (4-10). Mais Boulogne-Levallois est serein, et imprime le tempo dans ce Q1. Coulibaly et Thomas en rajoutent une couche (4-14).

Donta Hall tente de sonner la révolte d’un alley-oop du tonnerre dans les airs. Mais collectivement, les visiteurs sont bien mieux et prennent 12 points d’avance au coeur de ce premier quart-temps (6-18). John Brown a déjà deux fautes, et les Roca Boys sont dans la pénalité. Rien ne tourne comme il faut en ce début de match.

Les Mets 92 jouent juste avec des leaders qui sont cette fois au rendez-vous. Wembanyama et Jones ont planté 12 points à eux deux. Pour la Roca Team, Donta Hall est précieux en défense, apportant de la dissuasion. Mais c’est toujours autant compliqué. Matthew Strazel au buzzer ramène les siens à 11 unités avant d’entamer le second quart-temps (15-26).

La Roca Team montre un tout autre visage notamment grâce à une très belle présence de Yoan Makoundou, précieux au rebond offensif. Son alter-ego du poste John Brown, lui le redoutable défenseur se mue en parfait attaquant avec six points coup sur coup. L’ASM Monaco est de nouveau dans le coup, et la bataille est bel et bien lancée (27-33).

Boulogne-Levallois reste sur son fil conducteur et peut compter sur une paire d’intérieurs plus qu’au niveau avec Wembanyama et Thomas. Ce dernier ne manque rien dans cette première période. Il est clairement in the zone avec 14 points plantés à 7/8 aux tirs, tout simplement. Monaco s’en remet à un collectif au diapason.

Un collectif incarné par Donatas Motiejunas. Des caviars à la pelle pour ses coéquipiers, un contre permettant une transition, et un and one sur la tête de Wemby. La Roca Team revient à deux petits points et Vincent Collet prend donc le premier temps-mort de cette partie pour Boulogne-Levallois (37-39).

Les Roca Boys sont dans cette rencontre mais payent cher les efforts fournis. Donta Hall est sorti touché, tandis que Jordan Loyd a reçu un coup et s’est ouvert l’arcade. Mais sur le terrain, les hommes de Sasa Obradovic donnent tout. Matthew Strazel plante une banderille, et Alpha Diallo est impossible à arrêter avec deux dunks coup sur coup. L’ailier monégasque fait passer ses coéquipiers en tête pour la première fois dans ce match après 17 minutes de jeu (44-43). Le mano a mano est d’une intensité extrême et très rythmé. A la pause, l’ASM est devant d’une courte tête (50-49). Ce game 2 tient toutes ses promesses.

La bonne nouvelle de ce retour des vestiaires réside dans le fait que Jordan Loyd est revenu sur le terrain. A ses côtés, Sasa Obradovic a décidé de mettre les mêmes hommes qu’initialement avec Mike James, Yakuba Ouattara, John Brown et Donatas Motiejunas. Pour Boulogne-Levallois, il y a Brown, Konaté, Coulibaly, Thomas et Wembanyama.

Après une première mi-temps enlevée durant laquelle chaque équipe a eu son quart-temps, les défenses prennent le pas sur les attaque en ce début de troisième quart-temps. Boulogne-Levallois est mieux avec un trois points de Brown et deux lancers de Konate (50-54). La Roca Team peut compter sur un Jordan Loyd en mode sniper et un Yakuba Ouattara très tranchant. Dans leur sillage, elle reprend les commandes (59-58). Quelle bataille.

Les deux formations sont dans la pénalité alors qu’il reste plus de 5 minutes à jouer dans ce Q3. Besson qu’on a peu vu jusque-là depuis le début de ces finales sort de sa boite au meilleur des moments pour les visiteurs. Il plante deux points en transition avant d’envoyer une magnifique passe sur alley-oop pour Traoré (59-62). Trois points de retard pour l’ASM, et Sasa Obradovic prend le premier temps-mort de cette seconde période (59-62).

Cette sortie de temps-mort est plus que bénéfique pour des Roca Boys qui ont les crocs et qui ne veulent pas se rendre à Paris à 1-1 dans cette série. Elie Okobo sort un cross d’une violence inouïe et plante un T3 derrière. Avant de servir Yoan Makoundou en l’air. Et c’est Alpha Diallo qui joue parfaitement son duel face à Traoré pour y aller de son and one (67-62). 8-0, série en cours et Vincent Collet a demandé le temps-mort.

C’est de plus en plus tendu sur le parquet, avec de la friction évidente, tout comme en tribunes. Le chassé croisé bat son plein et des coups de sifflet laborieux ont le don de rendre fou les fans mais aussi les joueurs et le banc de touche asémistes. Dans un climat hostile, la Roca Team a tout de même encore 2 petits points d’avance à l’aube des dix dernières minutes (73-71). Le suspense est à son comble.

Remontés à bloc, les Roca Boys sont galvanisés. John Brown plante un shoot sur la tête de Wemby en tête de raquette, avant de réaliser une interception dont lui seul a le secret. Un un-deux-trois plus tard avec Matthew Strazel, et Monaco compte 6 points d’avance (77-71). Quel leader dans l’âme qui pousse Vincent Collet à demander le temps-mort.

Ce n’est pas fini avec un nouveau ballon récupéré, et Jordan Loyd enfonce le clou dans le corner avec un missile longue distance (80-71). Un 7-0 rêvé pour débuter ce Q4. Wemby tente de sonner la révolte, mais il n’y a rien à faire face aux artilleurs monégasques. Matthew Strazel est chaud bouillant, en plus de sa grinta, et Jordan Loyd enfonce un peu plus le clou. 10 points d’avance pour l’ASM avec encore 7 minutes à jouer (86-76).

Donta Hall enflamme Gaston-Médecin qui scande son nom comme un seul homme, après avoir claqué un dunk monstrueux sur la tête de Thomas. Les talents monégasques sont de sortie avec Elie Okobo qui régale une fois de plus. Tous les fans l’acclament et Vincent Collet prend un nouveau temps-mort avec 5 minutes de jeu restantes. 12 points d’avance pour l’ASM (90-78).

Boulogne-Levallois reste en vie et peut encore y croire grâce à un trois points de Brown en transition, et deux lancers de Wembanyama (90-83). Avec plus d’agressivité au rebond, la troupe de Vincent Collet obtient deux nouveaux lancers, mais Besson n’en met qu’un sur deux. 6 points d’avance pour Monaco avec encore 2’45 minutes au chrono (90-84).

On entre dans le money-time et les Roca Boys captent de nombreux rebonds offensifs, avant que Mike James ne provoque la faute. Mais un seul lancer est inscrit, et Brown juste derrière se faufile en pénétration (91-86). Sasa Obradovic prend un temps-mort à son tour alors que les siens ont 5 unités d’avance.

Les possessions des deux côtés sont loupées, et qui d’autre que Mike James pour tuer le match ? Peu en verve ce soir, le meneur US se joue de Brown et met un shoot compliqué à 50 secondes du terme (93-86). Wembanyama met deux lancers, mais le succès est assuré, et Alpha Diallo clôture ce magnifique match par un dunk offert aux fans qui sont aux anges (95-88). 2-0, le break est fait. Les Roca Boys pourront s’envoler à Paris l’esprit serein. Mais le plus dur reste à faire, il faut maintenant finir le travail du côté de Roland-Garros.

ILS ONT DIT

Sasa Obradovic (entraîneur de la Roca Team) : " Notre attitude en première période est inacceptable. On ne peut pas concéder autant de points dans la peinture (32), ce n’est pas normal. Si on veut être champion, un champion se doit de respecter ses adversaires dès les premières minutes de jeu. Malgré ça, nous l’avons fait. Et nous sommes contents de la victoire. Une victoire reste une victoire. Mais on ne devait pas leur laisser de chance. Boulogne-Levallois a joué avec dignité, ils ont réagi en équipe et n’ont pas abandonné pendant 40 minutes. Maintenant ce qui est bien, c’est que nous avons un avantage psychologique. Mais cela ne compte pas beaucoup. On se doit d’utiliser notre expérience. "

Vincent Collet (entraîneur de Boulogne-Levallois) : " Les deux fautes anti-sportives qui les remettent dans le match alors que nous sommes dominants ont été les tournants de cette rencontre. 10 points perdus à ce moment-là. Ca a été un premier coup qu’il a fallu encaisser. Après ça, le match a été équilibré, et nos erreurs en début de quatrième quart-temps leur ont permis de prendre un avantage conséquent. On avait su bien entamer le match avec une défense bien plus agressive. C’est ce qu’il faudra essayer de refaire, même si on sait que ce sera compliqué. Ce sera notre dernière chance, donc on ne doit pas se poser de question. "

Jordan Loyd (arrière de la Roca Team) : " Nous avons connu un départ terrible avec une très mauvaise approche. Nous savions qu’ils allaient être très agressifs et nous n’avons pas été à la hauteur. On se doit de faire mieux, surtout à domicile. Par la suite, les gars se sont montrés au niveau, et c’est pour cela que nous sommes une équipe. Personnellement, je suis content que le coup reçu au visage, ce ne soit pas mon nez. Je vais bien. Ce sera un peu douloureux, mais il reste une victoire à décrocher pour atteindre le plus grand objectif de l’année. "

Hugo Besson (arrière de Boulogne-Levallois) : " Monaco est une des meilleures équipes d’Europe. La différence de visage par rapport au game 1 c’est positif. Nous sommes dos au mur, mais quand on voit le match de ce soir, on peut y croire à partir de jeudi chez nous. Nous sommes motivés, c’est une finale. Nous n’avons pas à avoir peur, et on l’a montré ce soir. Le roster monégasque est impressionnant, mais on doit retenir les ingrédients que nous avons mis. C’était intense du début à la fin. A Roland, ça va nous galvaniser de jouer à la maison devant 16 000 spectateurs. C’est un facteur à prendre en compte ce sixième homme. Ce sera une source de motivation pour nous. "

LA FICHE TECHNIQUE

A Monaco, salle Gaston-Médecin, l’AS Monaco bat Boulogne-Levallois 95-88 (15-26, 35-23, 23-22, 22-17)

Monaco : 38 tirs sur 60 (7/19 à 3-pts), 12 LF sur 18, 34 rebonds (Hall-Motiejunas-Makoundou 5), 25 passes décisives (Loyd 6), 8 interceptions, 9 balles perdues.

La marque : Loyd 23, Strazel 11, Okobo 11, Brown 10, Hall 8, Ouattara 7, Diallo 7, Makoundou 6, Motiejunas 5, James 3.

Boulogne-Levallois : 30 tirs sur 54 (4/14 à 3-pts), 30 rebonds (Wembanyama 7), 20 passes décisives (Thomas 6), 7 interceptions, 13 balles perdues.

La marque : Brown 21, Thomas 18, Wembanyama 17, Coulibaly 9, Besson 8, Traoré 6, Jones 3, Ho You Fat 2, Konaté 2, Sy.