La Roca Team veut écrire l'histoire
Grand moment d'histoire au pied du Rocher : la grande finale du championnat de France BetClic Elite 2023 débute ce samedi. Episode 1 entre la Roca Team et les Mets de Boulogne-Levallois, 20h30 à Gaston-Médecin. Une finale au meilleur de cinq manches. Les Roca Boys après trois échecs en finale lors du fameux game 5 à chaque fois, sont prêts à écrire l’histoire. C’est tout un club, un état, une Principauté, un Rocher qui attend ce premier titre de l’histoire de l’AS Monaco Basket.
Le programme complet de ces finales
Episode 1 : samedi 10 juin à 20h30 à Gaston-Médecin
Episode 2 : lundi 12 juin à 20h30 à Gaston-Médecin.
Episode 3 : jeudi 15 juin à 20h30 à Paris (Roland-Garros)
Episode 4 éventuel : samedi 17 juin à 20h30 à Paris (Roland-Garros).
Episode 5 éventuel : mardi 20 juin à 20h30 à Gaston-Médecin.
TV : tous les épisodes de la finale seront diffusés en direct sur les antennes de beIN Sports et Monaco INFO en Principauté.
Le 1er face au 2e
La Roca Team a signé le meilleur bilan de la phase régulière (26 victoires, 8 défaites), devant les Mets, 2es avec 23 victoires pour 11 défaites. En play-off, la Roca Team est pour l'instant invaincue : 2-0 en quart de finale face à la SIG, 3-0 en demi-finale face à la JL Bourg. Un honneur qu’elle détient seule. Du côté des Mets, une qualification 2-1 en quart de finale face à Cholet et une victoire 3-1 face au champion de France en titre l'ASVEL lors des demi-finales.
Pour une grande première
Après 1950, 2018, 2019, 2022, la Roca Team dispute la 5e finale de son histoire. Boulogne-Levallois dispute la première finale de son histoire. Les deux clubs visent le premier titre de champion de France de leur histoire. Cette saison restera donc dans les annales du basket français.
Coachs : duel au sommet Obradovic vs Collet
Sasa Obradovic va conduire sa 3e finale à la tête de la Roca Team, après 2019 et 2022. Le coach de la Roca Team a signé cette saison le meilleur résultat pour un club français en Euroleague (3e) depuis trente ans. Vincent Collet, le coach des Mets et de l'équipe de France, va disputer sa 8e finale en tant qu’entraîneur. Les Mets sont le 4e club que Vincent Collet amène en finale après Le Mans, l'ASVEL et Strasbourg. Le coach vice-champion d'Europe a remporté deux titres en 2006 et 2009.
La Roca Team vise la légende du doublé
Après sa victoire en finale de la Coupe de France face à l'ASVEL, la Roca Team, déjà sur le podium de l'Euroleague, va viser un doublé historique Coupe-Championnat. L'exploit serait considérable : dans la légende du Rocher, l'AS Monaco Basket rejoindrait dans la vitrine l'AS Monaco Football qui réalisa le doublé coupe-championnat il y a pile 60 ans, lors de la saison 1962-63. La fameuse équipe du capitaine Michel Hidalgo.
La Roca Team va tout donner
Cette saison 2022-23 restera d'ores et déjà dans les mémoires : tant de grands matches, tant de grands moments, des actions héroïques, tellement d'émotions partagées entre la Roca Team et son public. Déjà 84 matches disputés : un parcours de forçat, un calendrier parfois démentiel pour une équipe qui aura toujours donné le meilleur d'elle-même et régalé ses supporters. Mais la Roca Team, aujourd'hui, veut aller au bout et soulever ce fameux trophée d'une trentaine de kilos qui manque encore dans la vitrine de l'AS Monaco Basket. Une Roca Team mobilisée, concentrée, prête à former avec son public ce chaudron imprenable à Gaston-Médecin.
Les Roca Boys et leur public
John Brown, Chima Moneke, Jordan Loyd, Elie Okobo, Jaron Blossomgame, Yoan Makoundou, Alpha Diallo, Donatas Motiejunas, Yakuba Ouattara, Matthew Strazel, Donta Hall, Mike James : ce sont nos 12 finalistes. Nos Roca Boys qui vont tenter d'écrire le plus beau chapitre de la saga Roca Team. Rien n'a jamais été facile, nos Roca Boys ont dû s'arracher pour gagner le droit de disputer cette finale, à l'image du quart de finale contre Strasbourg, qui tombait juste après le Final Four de Kaunas. Aujourd'hui, nous y sommes : place à la fusion totale entre la Roca Team et son public. Les fans veulent le titre. Daghe !
Briser la malédiction de ces dernières années
2018, 2019, 2022. Ces trois années ont un point commun. Les Roca Boys se sont toujours inclinés en finale du championnat de France au terme de scénarios irrespirables à chaque fois lors des fameux matchs 5. Face au Mans en 2018, l’Asvel en 2019 et 2022. Des cicatrices dans le fond qui restent ouvertes. Cette saison, la Roca Team a toutes les cartes en main pour briser cette malédiction. L’histoire est en passe de s’écrire, il faut encore un petit effort.
Episode 3 : direction Roland-Garros
A peine rangées les raquettes des internationaux de France : l'Episode 3 et l'éventuel Episode 4 de cette finale se dérouleront à Roland-Garros sur le légendaire court Philippe Chatrier et son toit fermé, spécialement aménagé en mode basket. La Roca Team connaît les lieux : le 16 octobre dernier, devant plus de 10.000 spectateurs, elle y avait affronté et battu le Paris Basketball (95-91), pour le premier match de basket de l'histoire sur le Central de Roland-Garros. Il y en aura donc au minimum un de plus, voire deux.
Les stats de la finale
Victor Wembanyama est le meilleur scoreur en play-offs sur cette finale (17,7 pts, 7 matches disputés) et aussi le meilleur rebondeur (10,1 pts).
Donatas Motiejunas est le meilleur scoreur en play-offs de la Roca Team (16,5 points, 4 matches disputés) avec un taux de réussite aux tirs de 73,1%, et un grand 54,6% à 3-pts.
Suivent un très prolifique Jordan Loyd (15,5 pts, 63% aux tirs, 50% à 3-pts), Elie Okobo (14,4 pts, 57,9% aux tirs, 38,5% à 3-pts), Mike James (13 pts, 48% aux tirs, 21% à 3-pts) et 6 passes décisives en moyenne pour MJ, top passeur des qualifiés en finale.
Le meilleur pourcentage aux tirs des deux finalistes est l'oeuvre de Jaron Blossomgame (73,3%), avec 10,1 pts par match pour Jaron. Mike James est le meilleur intercepteur de la Roca Team dans ces play-offs (1,3/match).
Le meneur US Barry Brown est le 2e meilleur scoreur des Mets en play-offs (12,6 pts, 44% aux tirs et 53,9% à 3-pts). Suivent pour les Mets l'intérieur Tashawn Thomas (11,7 pts), le meneur rookie sorti de Michigan, DeVante Jones (10 pts, 5 passes) et la révélation Bilal Coulibaly (9,1 pts).
La gestion de la série de coach Sasa
C’est la série la plus importante de l’année qui débute demain à Gaston-Médecin. Et Sasa Obradovic, comme toujours lors des compétitions nationales, devra faire des choix. Deux joueurs étrangers devront être laissés en tribunes à chaque rencontre de ces finales. Jamais évident, au vu des profils différents qui remplissent cet effectif, et qui peuvent contribuer à n’importe quel moment.
Mets : l'impact de Barry Brown
Juste avant le début des play-offs, Boulogne-Levallois s'est renforcé avec la signature de l'Américain Barry Brown Jr, arrière de 26 ans (1,91m) natif de Floride et en provenance des New Zeland Breakers en Australie. Fort scoreur dans le championnat australien (19,5 points, 2,8 rebonds, 2,8 passes décisives), l'ancien joueur des Iowa Wolves en G-League, redoutable shooteur, a notamment offert la victoire aux Mets lors du Game 2 face à l'ASVEL d'un shoot à 3-pts pris au buzzer face à Dee Bost dans l'arène de Bercy. Barry Brown a aussi évolué en Allemagne (Ludwigsburg) et en Chine (Beijing Ducks). Un scoreur qui a tourné à 41,7% à 3-pts durant ces 4 saisons à Kansas State en NCAA. Il dut aussi nommé défenseur de l'année dans la Big 12 en 2019.
La jeune classe des Mets
Le phénomène Victor Wembanyama, 19 ans, 2,21m, sera à 99,99% le 1er choix de la draft NBA le 22 juin prochain. Les San Antonio Spurs l'attendent comme le messie. En attendant, ''Wemby'' a fini meilleur scoreur, meilleur rebondeur et meilleur contreur du championnat de France. Cette équipe des Metropolitans 92 est fournie en jeunes de grande qualité, à l'image de Bilal Coulibaly et du scoreur Hugo Besson. À tout juste 22 ans, Hugo Besson connaît une accélération de carrière depuis plus de deux ans avec le titre de meilleur jeune de ProB sous le maillot de Saint-Quentin (19,3pts de moyenne) puis le championnat australien et une Draft NBA (58e position). Bilal Coulibaly (19 ans en juillet) connaît une ascension spectaculaire.. Inscrit à la Draft 2023, il a bluffé les observateurs jusqu’à marquer 16 points au match 4 face à l'ASVEL pour qualifier les Mets92 (deuxième scoreur de son équipe derrière Brown 18pts). Coulibaly est aussi le 1er intercepteur des Mets dans ces play-offs (1,7). L'ancien Roca Boy Armel Traoré (saison 2021/22) tient une part importante dans la rotation des Mets. Armel compile 5,4 points et 3,9 rebonds pour 15,7 minutes en moyenne en play-off.
L'analyse d'Ali Traoré
L'ancien pivot de la Roca Team a livré son a analyse pour Monaco Info : « Le premier match sera déterminant. Levallois est une équipe qui matche beaucoup les qualités athlétiques de la Roca Team. Monaco réussit l'une des plus belles saisons de l'histoire du basket français. La Roca Team doit terminer en apothéose. »
Les déclas d’avant-match
Sasa Obradovic (entraîneur de la Roca Team) : « Nous avons une équipe prête à partager, prête au sacrifice pour aller chercher ce trophée. Nous avons bâti toute l’année ce collectif. Pour ce match 1, deux gars (quota des six étrangers) devront être en tribunes. Ce n’est pas facile. On a réussi à créer une chimie malgré tout. Dans onze jours maximum, tout sera fini. Plus de vidéo, plus d’entraînement. La saison a été très longue. Mais tout reste à faire, tout se joue maintenant. Sans manquer de respect à aucun joueur de Levallois, si Monaco n’est pas champion, le fautif, ce sera nous. »
Oleksiy Yefimov (manager général de la Roca Team) : « Quand je me souviens du cinquième match contre le Maccabi, j'en ai la chair de poule et je suis sûr que c'est pareil pour tous les fans ! C'était un moment d'unité entre le public et les joueurs, des émotions incomparables. Je me souviens que certaines personnes dans les tribunes, tout comme notre speaker Ferxel étaient aussi mouillés que les joueurs. Et nous avons tous partagé un vrai bonheur. Je pense que c'est le moment d'unir à nouveau nos efforts pour apporter à Monaco le premier titre historique de champion de France. »
Yakuba Ouattara (capitaine de la Roca Team) : « C’est la dernière ligne droite de la saison. Le plus gros objectif du club et pour nous. C’est ce que tout le monde attend. Nous avons fait une grosse semaine de préparation, ce qui n’a jamais été le cas cette année. Ca a permis aussi aux organismes de récupérer, car depuis le Final Four, nous avons beaucoup enchaîné. Il y a de l’impatience, après tant d’années, et tant d’échecs en finale. Cette année, on sent vraiment qu’il y a tous les ingrédients pour conclure et aller au bout. On part clairement favori, ce qui veut dire qu’il y a un statut à assumer. Ce qui ne sera pas simple, car Boulogne-Levallois joue très bien en ce moment et ils vont tout donner pour gagner. On aura besoin de tout le monde. Il reste un dernier effort à faire. Quand je dis tout le monde, je parle des joueurs, du staff, mais aussi du sixième homme. On aura plus que jamais besoin de notre public qui aura un rôle très important sur ces finales. »
Elie Okobo (arrière de la Roca Team) : « On aborde la finale de manière sérieuse. Boulogne-Levallois est une équipe très solide qui est sur une bonne lancée. Il va falloir jouer en équipe. Une série c’est long, on en a fait plusieurs cette année. On sait ce que c’est. Sur 5 matchs il va falloir jouer avec extrême intensité, être concentré. Prendre nos deux matchs à domicile sera important pour garder l’avantage du terrain. Pour cela on devra faire le job collectivement, comme on a su le faire depuis ce début de saison. »
Matthew Strazel (meneur de la Roca Team) : « Tout est de notre côté, tout dépend de nous et de comment on va aborder le match. Si on les prend au sérieux, ce sera une bonne chose pour nous même s’ils ont beaucoup de talent. Mais si on ne prend pas cette rencontre sérieusement, eux vont prendre confiance, et on va se compliquer la tâche. Limiter Victor Wembanyama sera important pour forcer les autres à essayer de faire des différences. »
Jaron Blossomgame (ailier-fort de la Roca Team) : « Nous sommes unis, des gars très proches, et la saison a été longue. Mais nous avons fait beaucoup de bonnes choses cette année et nous voulons en quelque sorte être récompensés. Nous voulons terminer en remportant le championnat de France. Nous avons toujours eu le sentiment d'avoir un groupe assez bon pour le faire. Nous n'avons jamais été timides à ce sujet. Depuis le début de la saison, on a toujours senti qu'on avait le niveau pour aller au bout et atteindre ces finales. A Monaco chez nous, nous sommes à trois victoires. Les gars se sentent bien, ils sont confiants. Gagner le titre serait énorme pour le président, le manager général, le club et pour toutes les personnes impliquées. »