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"Donatas Motiejunas : "Aborder ces finales comme si c'était l'Euroleague"

"Donatas Motiejunas : "Aborder ces finales comme si c'était l'Euroleague"

Donatas Motiejunas a toujours brillé de par sa facilité naturelle à exploiter ses mouvements qui respirent le basket à plein nez. Mais lors de ces play-offs de Betclic Elite, le pivot monégasque est tout simplement injouable et indéfendable. Des qu’il était présent sur le terrain, il a réalisé un chantier immense que ce soit face à Strasbourg ou Bourg-en-Bresse. Près du cercle, moves subtiles, shoots à trois points. L’arsenal complet de la panoplie du géant lituanien y est passé. Avec ses 16,5 points de moyenne, il s’est affirmé comme l’arme offensive numéro 1 de la Roca Team. DMO s’est exprimé pour le site du club, sur cette finale qui approche à grands pas face à Boulogne-Levallois. Sans oublier son duel phare face à la pépite française Victor Wembanyama.

Donatas tu as montré la voie à tes coéquipiers lors de ces play-offs... comment expliques-tu cette grande forme alors que tu as déjà joué près de 80 matchs ?

Oui ce n’est pas facile c’est certain. La saison est très longue avec plus de 80 matchs à jouer. Il est très difficile de se maintenir en forme à l’approche de la fin d’exercice après avoir donné beaucoup d’énergie. Personnellement je prépare mon corps à tout cela. J’ai mon entraîneur personnel qui est là pour s’assurer que je sois en très bonne condition physique au moment le plus important. Et nous y sommes actuellement, avec une dernière étape à franchir pour remporter le titre. Pour en arriver-là, il y a beaucoup de travail. La récupération est primordiale pour préparer votre corps à cette charge. C’est de là que je tiens encore cette forme. Ce n’est pas une sorte de magie qui fait que l’on est bien en fin de saison. Tout cela provient du boulot effectué toute l’année.

As-tu le sentiment que l'équipe est passée à la vitesse supérieure au cours de ces play-offs ?

C’était difficile après le Final Four d’Euroleague de retrouver notre concentration pour donner le meilleur de nous-mêmes lors de ce premier tour des play-offs en France. Mais je pense que nous avons fait le plus dur, et que maintenant nous sommes vraiment tous focus sur l’objectif du club qui est de devenir champion de France. Le début n’a pas été simple, mais cela a été le cas aussi pour d’autres équipes comme le Real, l’Olympiakos. Ils ont gagné mais difficilement. C’était un moment où il a fallu se regrouper et se mettre dedans psychologiquement. Pour revenir avec l’envie de se battre et d’aller au bout en Betclic Elite.

On craignait une décompression après le Final Four. Vous êtes en finale malgré un quart de finale difficile contre Strasbourg ?

Ce quart de finale contre Strasbourg nous a montré à quel point le chemin pour gagner le championnat serait long et pas facile. Même si nous avons atteint le Final Four d’Euroleague. Chaque équipe donne le meilleur d’elle-même, et cela nous a aidés à comprendre à quel type de combat nous allions devoir faire face. Et les efforts nécessaires si nous voulons gagner le titre. Donc oui, cela a pris du temps, mais nous avons réussi à nous recentrer sur ce qu’il fallait. Et j’en suis heureux, car au début nous ne semblions pas prêts. Ces quarts compliqués contre Strasbourg ont été une grosse source de motivation.

Avec le recul, quel bilan tires-tu de ce Final Four ?

En tant que compétiteur, nous sommes toujours déçus si nous ne gagnons pas. Il y a donc un peu de déception. Et perdre une nouvelle fois contre l’Olympiakos dans un match aussi important, c’est frustrant. Comme je l’ai dit jusqu’à présent, dans les rencontres qui comptent le plus, ils nous battent chaque année. Mais quand vous mettez toutes ces choses de côté, vous vous rendez compte que vous avez accompli un travail incroyable. Beaucoup de grandes équipes n’ont pas fait les play-offs, et nous avons réussi à aller jusqu’au Final Four, en battant le Maccabi dans une série complètement folle. Dans cette atmosphère, il y a vraiment beaucoup de choses dont on peut être fier. Même s’il y a des regrets concernant cette demie perdue. Ce qui permettra de travailler cet été, en se demandant comment faire un pas de plus vers le titre, vers le rêve.

As-tu suivi la demi-finale entre Boulogne Levallois et l'Asvel ?

Oui j’ai suivi cette demi-finale, et nous suivions les résultats. Nous avons également pu assister à certains matchs, et il était difficile de prévoir l’issue de cette série entre Boulogne-Levallois et l’Asvel. Mais pour être honnête, les Mets ont joué des demies extraordinaires. Pour moi, ils ont prouvé qu’ils étaient une meilleure équipe. L’Asvel a eu des hauts et des bas cette année. Ils ont du mal sans Nando de Colo en particulier. Je pense que sa blessure a affecté le groupe. Avec lui, ça aurait été une autre histoire, mais sans lui il s’agit d’une formation totalement différente. Sa créativité et son leadership ont manqué, et on a clairement pu le voir. On pouvait s’attendre à une série en cinq matchs, mais Levallois a prouvé des choses. Je les félicite, car avec une équipe aussi jeune et talentueuse, ils ont réalisé des prestations très sérieuses. C’est une grande réussite pour eux, et ils sont prêts à se battre pour le titre.

Ton duel avec Victor Wembanyama sera l'une des clés de cette finale. Comment vois-tu les choses face à lui et que penses-tu de lui ?

Le concernant, il est difficile de dire quelque chose qui n’a pas déjà été mentionné. C’est un talent générationnel. Il a un physique incroyable et une mobilité impressionnante. C’est bien pour moi en tant que vétéran, d’avoir la chance de jouer contre un gars comme lui, qui va passer de nombreuses années en NBA, et qui sera peut-être le prochain joueur qui façonnera le basket. Ce ne sera pas un combat facile. Il a ses points forts, et j’ai les miens. Mais en fin de compte, je pense que c’est plus un effort d’équipe qui permettra de l’arrêter. Nous allons donc faire nos analyses, regarder, et écouter nos coachs. Et puis au final, ça se terminera par celui qui en voudra le plus. Je suis là pour gagner le championnat, et je suis prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour cela.

Boulogne-Levallois est une équipe complète. A quoi peut-on s'attendre contre eux ?

Ils sont très bons, avec beaucoup de talent. Il s’agit d’une équipe très énergique. Nous savons que tous ces jeunes sont très dangereux, on sait à quoi s’attendre. Si nous les laissons jouer dans leur zone de confort, ce sera un très gros combat pour nous. Nous devons donc tout faire pour éviter cela, et les sortir de cette confiance. Ces finales, on doit les aborder comme si c’était l’Euroleague. Comme je l’ai déjà dit, Levallois a montré toute l’année qu’il fallait les respecter, et qu’ils avaient leur place en finale. En ce sens, ils vont tout donner pour se battre à fond contre nous. Il faudra être à 100%, et tout donner.

L'expérience de la finale de l'année dernière peut-elle être utile ? Penses-tu que des choses ont changé depuis ?

Il est certain que l’an dernier, nous avions eu plus de problèmes que cette année. Nous sommes beaucoup plus unis. Tous les gars veulent se battre et veulent gagner le titre de champion de France. Cela apporte beaucoup d’énergie à l’équipe, avec une très bonne alchimie. Nous connaissons tous l’enjeu de ce championnat pour Monaco, et aussi pour nous personnellement. Les matchs de l’an dernier nous ont beaucoup apporté, en termes d’expérience, pour tous les gars qui étaient déjà là. On doit tirer profit de cela, et montrer que nous avons appris des défaites du passé.