Chima Moneke débarque sur le Rocher
L’AS Monaco est heureuse d’annoncer la signature jusqu’à la fin de saison 2023-2024 de Chima Moneke (1,98m , 27 ans), ailier-fort qui arrive tout droit des Etats-Unis et des Sacramento Kings. Coupé il y a un peu plus d’une semaine par la franchise NBA, Chima Moneke s’est révélé en Pro B avant d’exploser à Orléans, et d’accomplir un exercice éblouissant la saison passée avec Manresa en Espagne qui lui a valu d'être élu dans le cinq type de fin de saison de la Liga ACB et MVP de la Champions League FIBA.
En NBA, Chima Moneke n’est entré en jeu que 2 fois, se contentant de la G-League où il a compilé 17,3 points (54,5% aux shoots) et 11,1 rebonds. Il est réputé pour son jeu électrique et intense. Courtisé par de nombreuses formations d’Euroleague, l’ailier-fort athlétique qui a la particularité d’avoir le statut Cotonou à finalement choisi de rejoindre la Principauté. Un profil qui correspond parfaitement au groupe asémiste.
Bienvenue à Chima Moneke, nouveau joueur de l’AS Monaco !
Pourquoi as-tu choisi de rejoindre Monaco ?
J’ai choisi Monaco, car l’entraîneur, le manager général et le président ont directement montré un grand intérêt pour moi. Je me suis senti voulu par le club et ils pensaient que je pouvais vraiment apporter ma pierre à l’édifice dans cette équipe. Ils m’ont tout de suite séduit et en plus les objectifs sont élevés. L’idée de vivre à Monaco m’a énormément séduite également, j’ai envie de vivre une vie paisible et heureuse.
Tu arrives en cours de saison, comment te sens-tu par rapport à cela?
S’adapter un club à une équipe, c’est toujours difficile. Mais au niveau où nous sommes, n’avons pas le choix que de nous adapter coûte que coûte. J’ai le profil de quelqu’un qui s’adapte, et c’est un challenge pour moi de m’intégrer dans une équipe qui se débrouille déjà très bien sans moi. J’espère vraiment que je peux aider ce groupe car j’ai beaucoup d’ambitions personnelles et beaucoup d’objectifs avec l’équipe.
As-tu pu voir quelques matchs cette saison ?
Oui, je suis l’Euroleague, c’est une compétition que j’aime. Les matchs arrivent souvent lorsque nous nous entraînons aux Etats-Unis, mais je fais tout pour les regarder, notamment lorsque je suis en repos. J’avais déjà regardé des matchs de Monaco auparavant, en Euroleague, et je connais assez certains joueurs, en tant que passionné de basket-ball. Depuis que j’ai eu l’occasion de les rencontrer, j’ai suivi tous les matchs de Monaco, et j’ai vraiment très hâte de jouer avec eux.
Tu arrives dans une équipe très athlétique. Tu es aussi ce genre de joueur. C'est ce que tu aimes ?
Oui c’est ce basket que j’aime. Je pense que mon énergie et mes capacités athlétiques vont aider l’équipe et elles me permettront de faire ma place aussi dans un groupe qui a d’énormes qualités.
Sans moi, cette équipe est déjà dotée d’un sacré potentiel, mais avec moi je suis convaincu qu’elle sera encore meilleure. C’est ce que je veux montrer aux gens en France et en Europe.
As-tu parlé avec l'entraîneur Sasa Obradovic ?
J’ai parlé avec le coach, et il a été assez honnête dans ce qu’il attendait de moi, et sur ce qu’il attendait de l’équipe également. Sur le fait de ce qu’elle a aujourd’hui comme capacité, et de ce que moi je peux apporter pour lui en complément. J’ai apprécié son honnêteté. J’ai déjà entendu parler de lui et j’ai compris que ce qui était dit sur ses qualités était vrai. C’est un entraîneur exigeant, qui attend beaucoup de moi, et je suis convaincu qu’il me rendra meilleur. J’ai déjà hâte de jouer pour lui.
En 4 ans, tu es passé de la Pro B en France à la NBA. Quel a été ton sentiment ?
Pour moi c’était un parcours magnifique. C’est l’accomplissement de toute une vie. C’était un rêve d’enfant, et je suis fier d’avoir pu le réaliser. Mais malheureusement l’expérience ne s’est pas déroulée comme je le souhaitais. Et c’est dû à plusieurs raisons : je ne pense pas avoir eu les opportunités que l’on m’a promises dès le départ. C’est très frustrant d’y être, mais de ne pas être apprécié à sa juste valeur, ne pas être épanoui et être malheureux. Et je suis arrivé à un point où je cherchais un endroit qui me permettait d’être heureux, et j’ai l’impression que Monaco présente toutes ces caractéristiques.
Quels souvenirs gardes-tu de ton passage en France pendant quatre saisons ?
J’ai passé deux ans en Pro B. Puis ensuite, le Covid est arrivé, donc j’ai joué une saison particulière, avec des coupures, avec des stades vides. Donc je suis passé par beaucoup d’émotions en jouant ici en France. C’est quand même grâce au championnat français que j’ai été en Espagne avant d’atteindre la NBA. Et personnellement, je ne pensais pas que j’allais revenir dans ce pays un jour, mais vu la tournure des événements, c’est peut-être une très belle chose pour moi. Mais je suis sûr que Monaco a tout pour que je me sente comme à la maison pour les prochaines années à venir.