Elie Okobo : "Ce sera une bataille intense"
Elie Okobo est le dernier joueur de l’effectif a être arrivé sur le Rocher en raison de sa participation à l’Euro de basket avec l’équipe de France. Le nouvel arrière de la Roca Team s’est pleinement intégré à vitesse grand V au sein du groupe monégasque. Avant d’affronter l’Anadolu Efes jeudi soir à Gaston-Médecin (19h), l’international tricolore a tenu à être rassurant sur l’état de sa cheville, et s’est confié sur ce début de saison asémiste.
Avant toute chose, comment va ta cheville depuis ta sortie dimanche contre Gravelines ?
La cheville va bien. J’ai fait une échographie et il n’y a rien de grave, et je vais faire IRM pour être certain. Si tout se passe bien, je serai bel et bien là pour affronter l’Anadolu jeudi.
Quel souvenir gardes-tu de cet Euro avec l’équipe de France ?
Un bon souvenir forcément avec cette médaille d’argent, même si nous avons des regrets sur la finale. C’était une sacrée expérience de se mesurer aux meilleurs joueurs européens avec de nombreuses stars. Niveau basket, c’est du très haut niveau. On prend tout ça en compte, et on emmagasine de l’expérience pour continuer de progresser.
Comment as-tu vécu ce retour à Monaco et comment s’est passée ton intégration ?
C’était un peu dur pour moi de ne pas pouvoir faire la préparation avec tout le monde. J’ai tout de même pu échanger avec les gars lorsque j’étais avec l’équipe de France. J’ai été très bien accueilli et intégré par tout le monde. On continue encore à se chercher pour toujours progresser et avoir cette cohésion au top du top. Je m’entends bien avec tous les joueurs, et j’aime beaucoup les systèmes.
Avec Jordan, Mike et Matthew vous êtes quatre sur la ligne arrière… Comment se passe cette relation ?
Super bien. On fait tout pour le bien du collectif, et c’est ce qu’il faut pour gagner, être en équipe. Entre nous 4, l’entente est bonne, et on se doit de pouvoir gérer le jeu. On fait en sorte que chacun puisse faire ce qu’il aime sur le terrain en apportant notre maximum. Cette ligne arrière est importante, mais c’est surtout le groupe au complet qui importe. Chacun peut apporter à travers ses qualités. On doit tous être à 100% pour être les plus compétitifs.
Après trois matchs, on a l’impression que tu t’es parfaitement fondu dans cet effectif…
Dès que je suis arrivé, j’ai pu assister aux entraînements, j’ai discuté avec les coachs et les joueurs pour vraiment bien comprendre les systèmes, afin de m’intégrer comme il le fallait dans le jeu et sur le terrain. Physiquement je n’étais pas en retard, puisque j’étais avec l’équipe de France dans le même temps, ce qui m’a aussi aidé. Tout le monde est sur la même longueur d’onde, et on met tout en place que cela fonctionne du mieux possible.
5 victoires en 5 matchs… Que penses-tu pour le moment de ce début de saison ?
Je pense que c’est bien, nous sommes dans le bon tempo. Et en plus de ça, il nous reste encore beaucoup de travail et une marge de progression énorme. On doit faire preuve de plus de régularité sur le parquet, à l’image de ce dernier match contre Gravelines. On ne peut pas se permettre ça en Euroleague, car ça peut nous être fatal. On veut monter en puissance, et on bosse dur pour y arriver. Il y aura des hauts et certainement des bas. A nous de toujours rester soudés tout au long de cet exercice.
Un petit mot sur Sasa Obradovic et son travail ?
C’est un très grand compétiteur, il veut gagner, et souhaite qu’on soit mis dans les meilleures dispositions possibles pour être prêts à chaque match. Le travail est très sérieux, et nous sommes tous focalisés sur ce qu’il attend de nous. Le but étant de progresser en permanence.
L’Anadolu arrive jeudi à Gaston-Médecin. Que t’inspires ce duel ?
Ca va être intense on le sait, comme toutes les rencontres d’Euroleague cette saison. C’est une formation très compétitive et qui joue à un très haut niveau de basket. On se prépare sérieusement, et on devra jouer comme on le fait depuis le début cette année. Si on peut prendre ce premier match à domicile en Euroleague, ce serait vraiment bien pour nous. Chaque affrontement est difficile à gagner, et on doit tout mettre en place pour sortir victorieux. Défendre dur pour ne pas donner de paniers faciles, se replier, êtres soudés, communiquer. Ils ont des arrières performants, et il y aura une vraie bataille à tous les postes.