John Brown : "Retrouver l'atmosphère des grands rendez-vous"

John Brown : "Retrouver l'atmosphère des grands rendez-vous"

John Brown est un profil energizer comme la Roca Team ne disposait pas l’an dernier. Solide en défense, l’ailier-fort US a montré ses aptitudes à s’arracher sur chaque ballon qui traîne pour par la suite le faire fructifier sur du jeu de transition. Dans le cinq de départ, il est un élément clé de Sasa Obradovic.

Avant de débuter cette campagne Euroleague vendredi du côté de Bologne en Italie, John Brown s’est livré sur le bon début de saison des Roca Boys, son ressenti, sa routine, et son impatience de commencer la compétition reine européenne.

Que penses-tu du début de saison de la Roca Team avec trois victoires en championnat ?

Je trouve que nous avons plutôt pas mal géré ce début de championnat. Ce n’est jamais simple quand on est favori de débuter de la sorte avec deux déplacements. La première rencontre était vraiment liégeuse mais on arrive quand même à s’en sortir. Au final, nous avons eu des belles victoires sur lesquelles on va pouvoir capitaliser.

La premier match à domicile face à Roanne dans cette nouvelle salle de Gaston-Médecin, qu’en as-tu pensé ?

Avant la rencontre, j’appréhendais par rapport au fait que le match de foot ait lieu à la même heure, et que forcément, les tribunes soient vides. Mais j’ai été très agréablement surpris par nos supporters qui sont venus et qui nous ont bien soutenu pour ce premier match de Betclic Elite à la maison.

Peux-tu nous parler de ton intégration ? Comment te sens-tu ?

Je me sens vraiment bien. Je sens que mon corps est en forme, et que je suis prêt à tenir toute cette saison. On a un très bon staff, de bons physios, qui font ce qu’il faut pour nous garder dans une forme optimale. Le but est de ne pas se blesser, et ils gèrent ça parfaitement. Tout est bon, il faut juste reprendre certains automatismes, et dépoussiérer le corps. Tout cela vient avec le temps.

Comment décris-tu ta relation avec Sasa Obradovic ? Et que penses-tu de lui en tant que coach ?

C’est tout simplement tout de plus classique que ce qu’il se fait dans une relation entre un joueur et son coach. C’est une personne stricte, et nous n’avons pas le choix que de répondre présent mentalement et physiquement lors des matchs mais aussi à l’entraînement. Il faut vraiment faire ce qu’il demande (rires). Sasa Obradovic est un entraîneur qui donne beaucoup de sa personne et qui apporte beaucoup au groupe.

Pourquoi tapes-tu en permanence dans les mains de tes coéquipiers à la descente du bus ?

C’est juste sur les rencontres à l’extérieur que je fais ça. C’est une habitude que j’ai prise depuis mes années collèges et universitaires. Je le fais chaque année systématiquement, c’est une routine qui me suit depuis des saisons et des saisons maintenant. Je fais tout pour bien m’entendre avec mes coéquipiers, et c’est vraiment quelque chose qui me tient à coeur.

L’Euroleague débute vendredi à Bologne. Est-ce que tu as hâte de retrouver cette compétition après ton dernier exercice ?

Bien évidemment que j’ai vraiment hâte de jouer et de retrouver cette compétition. Surtout après ce qui est arrivé courant de l’année dernière pour des gars comme Jordan Loyd et moi. On ne pouvait rien contrôler à ce moment-là et c’était comme ça. Il fallait l’accepter. Beaucoup d’entre nous ont été dans la même situation, et nous avons qu’une seule envie, c’est de retrouver l’Euroleague. Cette atmosphère des grandes compétitions et des grands rendez-vous.

Que t’inspires la Virtus Bologne et ce premier déplacement ?

C’est un club mythique, mais mis à part ça, ça n’inspire rien. Je me mets tout simplement en tête que ce sont des matchs de saison régulière. J’attends de jouer mon meilleur basket afin de tout donner pour l’équipe ainsi que pour mes coéquipiers. En bref, vivement que ça commence, et qu’on se lance dans le grand bain.