Yoan Makoundou, un jeune talent débarque à Monaco

Yoan Makoundou, un jeune talent débarque à Monaco

L’AS Monaco est heureuse d’annoncer la signature pour les quatre prochaines saisons de l’ailier fort français Yoan Makoundou (2,07m, 21ans) en provenance de Cholet, quart de finaliste de Betclic Elite après avoir été éliminé par l’Asvel 2-1. Après une troisième saison professionnelle très aboutie avec son club formateur (10,2 pts, 5,4 rebonds de moyenne), il rejoint donc les rangs de l’ASM pour un nouveau challenge, avec la ferme intention de poursuivre son ascension.

Yoan Makoundou avait été le bourreau de la Roca Team lors du dernier match de la phase régulière à la Meilleraie. Le désormais ex-choletais avait livré une prestation d’exception en battant son record de points. Avec 27 unités au compteur à 12/19 aux tirs, 7 rebonds, et 25 d’évaluation en 30 minutes, il a tutoyé les sommets pour écrire une belle page d’histoire de Cholet, avec une qualification en playoffs tant attendue depuis 10 ans. Non drafté en NBA en juin dernier, Yoan Makoundou a donc fait le choix de s’envoler vers de nouveaux horizons en s’engageant sur le Rocher.

Bienvenue à Yoan Makoundou, nouveau joueur de l’AS Monaco !

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre Monaco ?

Je pense que c’était un gros cap à passer pour moi, afin de montrer que j’étais prêt pour être performant dans ce genre d’équipe avec de très hautes attentes. C’est une bonne façon pour moi de progresser. J’ai trouvé que le plan de Sasa Obradovic à mon égard était vraiment cohérent après toutes ces années passées à Cholet.

Justement, avec Cholet ton club formateur, tu viens de vivre une saison incroyable…

C’est clair que c’est le mot, incroyable. On est revenu de loin comme tout le monde le sait. C’est certainement la meilleure saison que j’ai passée là-bas. Rien que le fait d’avoir réussi à emmener ce club et ces fans en playoffs pour la première fois depuis 10 ans, c’est énorme (exercice 2011-2012). Ca restera gravé en moi à jamais. Personnellement j’ai pu montrer mon potentiel et ce que je savais faire. Cela m’a été favorable.

Qu’est-ce qui a fait la force de votre groupe pour réaliser de telles prouesses ?

On était vraiment des potes qui jouaient ensemble au basket et qui n’avaient tout simplement rien à perdre. On partait de loin en décembre puisqu’on était relégable, mais nous n’avons jamais cessé de croire en nous. Derrière, c’était la vérité du terrain, et on y a laissé notre coeur.

Quitter ton club formateur a dû être une décision difficile à prendre…

Oui. C’était très dur pour moi, et même aujourd’hui c’est encore difficile. Quand tu passes cinq ans dans un club où tu as grandi et fait un bout de chemin, ça fait toujours quelque chose. A Cholet, j’étais comme à la maison.

Qu’as-tu pensé de Monaco ?

C’est une très grosse écurie avec des gros joueurs comme Donta Hall, Mike James, Yak Ouattara et tout le reste. C’était une équipe très athlétique et difficile à jouer. Lors de ce dernier match en saison régulière, on avait réalisé l’exploit en s’imposant et il y avait un fort enjeu pour nous, avec cette qualification en playoffs à aller chercher. Nous avions livré une prestation immense.

Qu’est-ce que t’as inspiré le parcours de la Roca Team en Euroleague pour sa première participation ?

Pour une première et comme tout le monde, j’ai été agréablement surpris. Ils ont vraiment répondu présents en allant aussi loin. D’autant plus que le Final Four était vraiment proche. Pour l’année qui vient, avec l’équipe que nous allons avoir, j’espère qu’on ira encore plus haut.

Tu as évoqué le plan de Sasa Obradovic pour toi. Peux-tu nous en dire plus ?

On a échangé un peu lui et moi, et c’était une très bonne discussion. C’était plutôt direct car nous sommes deux compétiteurs, et on sait où on veut aller. Il m’a fait part de son envie de gagner, et de continuer à me former aux exigences du très haut niveau.

En juin à la draft NBA, tu n’as pas été sélectionné… Ce fut une déception ?

Un peu oui quand même, sur le coup il y a toujours de la déception. Mais je n’ai pas trop eu le temps de me morfondre, car il y a tout de suite eu l’équipe de France après ça. Tout est allé très vite et je sais que je suis encore jeune.

Tu as été convoqué en équipe de France pour la première fois de ta carrière. Quel a été ton sentiment ?

Il y a avait de la joie, ça montre que le travail effectué est récompensé. C’était super vraiment d’être avec des gros joueurs, et de vivre ces premiers moments avec l’équipe de France. Tu y vas, tu regardes, tu t’adaptes, et ça fait une nouvelle expérience. Ca donne envie d’y retourner.

A 21 ans, quelles sont tes ambitions personnelles ?

Mes ambitions elles sont simples. Peu importe où je suis, je veux être le meilleur joueur possible. Je dois continuer à apprendre aussi car je reste jeune. Mais je souhaite avoir le plus d’impact possible au sein de l’équipe avec laquelle j’évolue. Si je peux avoir à Monaco le même impact que j’avais à Cholet, je serai le premier satisfait. Tant que je suis sur le terrain et que je reste comme je suis, c’est le principal.