Jaron Blossomgame, un shooteur polyvalent signe à Monaco
L’AS Monaco est heureuse d’annoncer la signature pour une saison, plus une en option de l’ailier fort Jaron Blossomgame (1,98m , 28 ans) en provenance d’Ulm en Allemagne. C’est un profil polyvalent qui peut jouer aux postes 3 et 4. Il sort d’un exercice plus qu’accompli avec des stats très bonnes en championnat (15,3 pts, 5,2 rebonds). Jaron Blossomgame a surtout été élu dans la All-Eurocup First Team avec une moyenne de 16.2 points, 7,6 rebonds, 19,8 d’évaluation, et une réussite insolente à trois points (41,9%).
Le natif d’Alpharetta dans le même Etat que Jordan Loyd en Géorgie a attendu ses 20 ans pour commencer à jouer en NCAA avec Clemson. En 2017 il s’est lancé dans le grand bain professionnel. Drafté en 59 ème position par les San Antonio Spurs, il a principalement joué en G-League au cours des trois premières saisons (127 matchs). Il a fait 27 apparitions en NBA avec les Cleveland Cavaliers.
A l’été 2020, il fait le choix de quitter les Etats-Unis, pour rejoindre l’Israël et le club d’Ironi Nahariya. Cette saison réussie (17,7 pts, 6,4 rebonds) lui vaut d’être repéré en Europe où il rejoindra donc Ulm. Avant de réussir un exercice personnel digne de ce nom. On se souvient notamment de son exceptionnel double-double en Eurocup à Bourg-en-Bresse (17 points, 12 rebonds, 30 d’évaluation en 40 minutes). Très athlétique, rapide sur transition, et adroit au shoot, il entre parfaitement dans le type de profil voulu par Sasa Obradovic.
Bienvenue à Jaron Blossomgame, nouveau joueur de l’AS Monaco !
Jaron, comment s’est déroulée ta signature avec la Roca Team ?
Je savais que mon profil les intéressait. Mon agent était en contact avec le club et il me tenait au courant de l’avancée des discussions au fur et à mesure. J’étais donc au courant de leur intérêt tout au long de l’exercice précédent. Moi je suivais de près leur parcours en Euroleague, avec cette belle performance de n’échouer qu’à un match du Final Four. Et pour l’année à venir avec les nouvelles signatures de ces derniers jours, on voit que le club a de très grandes ambitions. Et je veux faire partie d’une équipe qui travaille sans relâche, d’un groupe qui prône la culture de la gagne, dans un environnement sain. De par mon profil assez polyvalent, je pense que ça va coordonner avec ce que Sasa Obradovic veut mettre en place, et sa philosophie du basket. Je suis très excité de faire partie de l’équipe et de jouer au plus haut niveau.
Avec Ulm, vous avez été éliminés deux fois en quart de finale, que ce soit en championnat et en Eurocup. Comment juges-tu cette saison ?
Je pense qu’on a fait une bonne saison. Mais c’est vrai que perdre nous a fait beaucoup de mal. Perdre Cristiano Felicio nous a vraiment affaiblis, et j’ai tout fait pour combler son absence de par ma polyvalence que j’ai évoquée précédemment. J’ai joué pivot, et nous avons prôné du jeu version small ball. Mais globalement, on a fait du bon travail.
Personnellement, c’est une saison plus qu’accomplie avec de très bonnes statistiques...
Oui c’était une très belle saison statistiquement. Le coach m’a mis dans les meilleures dispositions possibles pour que je réussisse. Je suis un gars qui travaille toujours plus. Du genre à arriver le premier à l’entraînement, et repartir le dernier. Ma réussite à 3 points (40%) est une preuve que le travail paye toujours. Dans mon évolution en Europe, cela va beaucoup m’aider pour la suite.
Tu as joué deux matchs en NBA… Pourquoi est-ce si difficile de s’imposer dans cette Ligue ?
C’était difficile. On voit des nouveaux arrivants chaque année, ça tourne beaucoup. C’est compliqué de rester sur la durée. Chez les Cavaliers, j’ai joué deux matchs mais ils ont voulu se passer de moi par la suite. Ce n’est pas facile à encaisser mais en même temps percer en NBA reste une prouesse incroyable. Malgré tout je suis très content de jouer au plus haut niveau européen l’an prochain, et de continuer à évoluer. La NBA restera toujours un objectif dans un coin de ma tête, mais aujourd’hui je suis focus sur Monaco, le championnat de France, et l’Euroleague.
Ce sera d’ailleurs ta première saison d’Euroleague… À quoi t’attends-tu ?
J’ai beaucoup regardé l’Euroleague, et je sais que c’est très compétitif. Les formations sont d’un niveau très élevé et jouent du beau basket. Je suis vraiment très content de relever ce challenge. J’espère qu’on pourra capitaliser sur le beau parcours de l’an dernier pour garder Monaco parmi le top des équipes d’Euroleague. Quand je vois l’effectif, je suis optimiste. Mike James et Elie Okobo sont des monstres.
Sasa Obradovic sera ton futur coach…
J’ai parlé avec lui il y a deux semaines de cela, et nous nous sommes tout de suite bien entendus. J’ai beaucoup entendu parlé de lui, notamment de par mon précédant coach à Ulm. On avait évoqué sa philosophie de jeu et ses exigences en tant que coach. J’ai donc une idée de ce qu’il demande à ses joueurs, et je pense que je serai à la hauteur.
As-tu déjà côtoyé des gars de cette Roca Team version 2022-2023 ?
Jordan Loyd et moi, on vient du même coin en Géorgie. On a grandi à 20 minutes l’un de l’autre, et j’ai joué contre lui lorsqu’il était à Toronto. J’ai aussi croisé Elie Okobo il y a deux ans à Miami, et j’ai affronté Donta Hall quand nous étions tous les deux à l’université. Mis à part ça, c’est tout.
Qu’est-ce que tu penses de l’équipe qui se construit actuellement ?
C’est une équipe incroyable. Les joueurs clés ont été conservés, et les nouveaux ont un gros potentiel à apporter. Les ambitions sont clairement élevées. L’année dernière, ils sont allés au-delà de leurs espérances en gagnant le respect de l’Europe entière au terme d’une série incroyable face à l’Olympiakos. Avec ce boulot effectué par les dirigeants à l’intersaison, on sait clairement où on veut être.