La Roca Team ne veut rien lâcher

La Roca Team ne veut rien lâcher


C’est l’heure du Game 2. Un autre grand moment de l’histoire du basket de l’AS Monaco. La Roca Team, ce vendredi soir à l’Astroballe de Villeurbanne, face à l’ASVEL (20h30), va tenter de gravir une nouvelle marche vers son objectif du titre de champion de France. Après la victoire des hommes de Sasa Obradovic, mercredi lors du Game 1 (82-74), l’heure est à la mobilisation dans les rangs de la Roca Team afin de conserver ce degré de qualité de jeu.

En direct sur BeIn Sport 1. L’Astoballe va encore faire le plein pour ce Game 2, sommet du basket français, et la rencontre sera diffusée en direct sur la chaîne BeIn Sport 1, comme tous les épisodes de cette série finale qui tient en haleine tous les passionnés et fans de la Roca Team.

Concentration. Ce jeudi en fin d’après-midi, les deux finalistes ont repris le chemin de l’Astroballe pour une séance de shooting, et aussi prendre part aux conférences de presse pour les deux entraîneurs principaux, Sasa Obradovic et T.J. Parker, ainsi que le capitaine de la Roca Team Léo Westermann et l’ailier de l’ASVEL, William Howard. A Lyon, le mercure n’a pas baissé d'un cran, bien au contraire. 35 degrés ce jeudi, 36 à l’ombre ce vendredi… La canicule frappe aussi l’Astroballe. La chaleur est donc partout, au niveau de l’enjeu, dans l’atmosphère, mais la Roca Team, qui apparaît à la fois sereine et très concentré, ne pense qu’aux moyens de remporter ce Game 2.

ASVEL : Chris Jones devrait jouer. T.J. Parker a annoncé que son meneur de jeu Chris Jones, touché lors des dernières secondes du Game 1 (problème musculaire) devrait être en mesure de disputer ce Game 2. «  Je sais qu’il voudra jouer et qu’il va essayer », dit le coach de l’ASVEL 

Roca Team : au complet. Avec le retour de Paris Lee lors du Game 1, la Roca Team a récupéré toutes ses forces vives. Les stigmates d’une longue saison se font sentir sur les organismes, mais la motivation de la finale est là pour tout oublier au coup d’envoi. Du fait du quota de joueurs non JFL autorisés en championnat (6), Sasa Obradovic est contraint de faire un choix. « C’est difficile pour moi, mais surtout pour les joueurs concernés », note coach Sasa. Léo Westermann a eu des mots concernant Brock Motum et Danilo Andjusic, restés en Principauté. « Nous pensons à eux bien sûr. Nous nous envoyons des messages. Nous sommes la Roca Team, tous ensemble ».

Le game 3 lundi à la maison. La série de la finale va ensuite prendre la direction du Louis-II. A toutes et à tous, rendez-vous lundi (20h30) pour un game 3 exceptionnel à Gaston-Médecin face au club le plus titré du basket français.


Les déclas d’avant-match

Sasa Obradovic (entraîneur de l’ASM) : « On a fait un bon job au Game 1 sur les joueurs clés de l’ASVEL, on a été agressifs, tout le monde a participé. Le match peut changer à tout moment. On doit se battre, la zone de confort n’est pas faite pour nous. Il faudra être physique d’entrée. Le plus important est d’être prêt à donner le meilleur de nous-mêmes. L’équipe a montré sa volonté de réussir ».

TJ Parker (entraîneur de l’ASVEL) : « Il faut retrouver notre identité. Contre les grosses équipes d’EuroLeague, il n’y a pas de cadeau possible. Il ne faudra pas répéter nos erreurs. Le manque d’impact, le rebond. Il faut avancer, montrer de la solidarité. Pour nous, la réaction est obligatoire. Monaco est une équipe qui prend des tirs difficiles, c’est leur jeu, mais nous devons contrôler les choses à côté ».

Léo Westermann (capitaine de l’ASM) : « Une finale se joue sur l’énergie, la hargne. Il faudra avoir la même concentration, la même exigence. Le moindre relâchement contre l’ASVEL peut se payer cher. On l’a vu au Game 1 au début du 3e quart-temps. La saison est longue, mais l’envie est très grande d’aller chercher ce titre ».

William Howard (ailier de l’ASVEL) : « Même si on a un désavantage sur la taille, il faudra combattre plus, notamment au rebond et sur les 1 contre 1. Il y a longtemps que l’on n’avait pas joué contre une équipe du calibre de Monaco, on a eu besoin d’un peu de temps pour nous adapter. Monaco est une équipe d’Euroleague, qui a titillé le Final Four, c’est une très grosse équipe, on connait les joueurs en face. Au final, on n’était pas très loin au Game 1, il faut régler quelques détails pour espérer gagner ».