La Roca Team en EuroLeague, une grande première
La Roca Team s’est qualifiée pour la mythique EuroLeague la saison prochaine. Grâce à son statut de finaliste de l’EuroCup, et à la neuvième place de Valence qui n’ira pas en playoffs de la compétition, l'AS Monaco va intégrer le gratin du basket européen.
Avec les Roca Boys et l’ASVEL, la JeepELITE aura ainsi deux représentants en EuroLeague la saison prochaine. La Roca Team est le vingtième équipe issue du championnat de France, depuis 1958, à jouer la compétition reine en Europe.
Pour l’AS Monaco, trois spécialistes du basket-ball en France, Arnaud Lecomte journaliste à L’Équipe, François Paturle journaliste à Nice-Matin et Stephen Brun de RMC Sport, analysent cette qualification historique de la Roca Team en EuroLeague.
Cette qualification est le fruit d’une ascension fulgurante pour les Rouge et Blanc. En neuf ans, l’AS Monaco est passé de Nationale 2, la quatrième division française, à l’EuroLeague, le summum du basketball européen.
« L’une des clés du succès de la Roca Team est la capacité des dirigeants à corriger rapidement leurs erreurs », remarque François Paturle. « On l’a vu avec le remplacement de Wesley Saunders par Rob Gray dès le mois d’octobre. De plus, les dirigeants savent parfaitement saisir les opportunités. Lorsque Vladimir Stimac a choisi d’être transféré en Chine, l’ASM a utilisé l’argent pour faire venir une pointure, Mathias Lessort... Résultat, Mathias Lessort MVP de quarts de finale de l’EuroCup et Rob Gray a été élu MVP des demi-finales».
Monaco va donc découvrir dès la saison prochaine la grande ligue européenne qu’est l’EuroLeague, « le second championnat au monde derrière la NBA » résume Stephen Brun.
Le niveau sera forcément très haut pour les Roca Boys. Le consultant de RMC Sport prévient : « c’est une machine à laver, tu joues un deuxième championnat en fait, face à des monuments du basket européen ».
« C’est une formidable opportunité », annonce Arnaud Lecomte, « c’est très difficile d’intégrer cette ligue très fermée, l’opportunité ne se représentera pas de sitôt ». « Tant pis si c’est un one-shoot d’une saison » relativise le journaliste.
Le club ne s’attendait pas à accéder de sitôt à l’EuroLeague mais « ça n’arrive jamais trop tôt » avance Arnaud Lecomte.
La Roca Team continue d’écrire les lignes de sa belle histoire. « Il y a encore beaucoup de chose à bâtir, notamment une salle. Monaco va beaucoup apprendre de cette expérience » poursuit le reporter de L’Équipe.
Stephen Brun rejoint le constat de cette « année de découverte ». Pour lui, c’est aussi « un gigantesque coup économique ». Il n’est pas inquiet sur la construction de l’équipe : « les dirigeants sont habitués à faire des bons coups sur le marché ».
Avant la campagne européenne en EuroLeague la saison prochaine, la Roca Team a deux titres à aller chercher cette saison. Le championnat forcement, mais surtout l’EuroCup où les Roca Boys ne sont plus qu’à un match du sacre.
« Il faut mettre la qualification de côté maintenant » souhaite Stephen Brun. L’ASM est « dans les meilleures conditions pour faire un gros coup » car elle est « libérée du poids de la qualification en EuroLeague » analyse Arnaud Lecomte.
La Roca Team affrontera Kazan en finale de la compétition. Pour Arnaud Lecomte, les Monégasques sont outsiders : « l’équipe a des atouts mais elle n’est pas faite pour aller si loin dans la compétition, en face c’est un roster XXL ».
La clé du match pour les Roca Boys sera de jouer leur jeu habituel. « C’est une équipe avec du cœur, elle se bat et ne lâche jamais. Elle défend bien et a plus de qualités à l’intérieur que on ne le pensait » souligne Stephen Brun.
Avant de découvrir l’EuroLeague pour une grande première, la Roca Team a rendez-vous avec son histoire face à Unics Kazan, le 27 et 30 avril, voire le 2 mai si besoin d’un match d’appui
Avec les Roca Boys et l’ASVEL, la JeepELITE aura ainsi deux représentants en EuroLeague la saison prochaine. La Roca Team est le vingtième équipe issue du championnat de France, depuis 1958, à jouer la compétition reine en Europe.
Pour l’AS Monaco, trois spécialistes du basket-ball en France, Arnaud Lecomte journaliste à L’Équipe, François Paturle journaliste à Nice-Matin et Stephen Brun de RMC Sport, analysent cette qualification historique de la Roca Team en EuroLeague.
Une ascension fulgurante en neuf ans
Cette qualification est le fruit d’une ascension fulgurante pour les Rouge et Blanc. En neuf ans, l’AS Monaco est passé de Nationale 2, la quatrième division française, à l’EuroLeague, le summum du basketball européen.
Des résultats extraordinaires expliqués par l’arrivée de Sergey Dyadechko à la tête du club monégasque. « Les dirigeants en place font du très bon travail, c’est la récompense de ce travail » félicite Stephen Brun.
Mais le club Rouge et Blanc n’est pas sorti de nulle part, il a une histoire. « Monaco a une histoire très ancienne, ils étaient vice-champion de France en 1950. Le club existait avant l’arrivée des actuels dirigeants » apporte Arnaud Lecomte.
« Ce qui m’impressionne le plus c’est la capacité d’adaptation. De la ProB à la JeepElite, le club a tout de suite joué les premiers rôles. » reconnait Stephen Brun.
Les deux spécialistes remarquent que cette trajectoire est similaire à celle de Nanterre il y a quelques années, « même si les budgets sont différents » tempère le journaliste de L’Équipe.
Quoiqu’il en soit ce genre de destin est rare dans le sport et rend l’exploit de la Roca Team encore plus grand.
« L’une des clés du succès de la Roca Team est la capacité des dirigeants à corriger rapidement leurs erreurs », remarque François Paturle. « On l’a vu avec le remplacement de Wesley Saunders par Rob Gray dès le mois d’octobre. De plus, les dirigeants savent parfaitement saisir les opportunités. Lorsque Vladimir Stimac a choisi d’être transféré en Chine, l’ASM a utilisé l’argent pour faire venir une pointure, Mathias Lessort... Résultat, Mathias Lessort MVP de quarts de finale de l’EuroCup et Rob Gray a été élu MVP des demi-finales».
Une campagne d’EuroLeague à préparer
Monaco va donc découvrir dès la saison prochaine la grande ligue européenne qu’est l’EuroLeague, « le second championnat au monde derrière la NBA » résume Stephen Brun.
Le niveau sera forcément très haut pour les Roca Boys. Le consultant de RMC Sport prévient : « c’est une machine à laver, tu joues un deuxième championnat en fait, face à des monuments du basket européen ».
« C’est une formidable opportunité », annonce Arnaud Lecomte, « c’est très difficile d’intégrer cette ligue très fermée, l’opportunité ne se représentera pas de sitôt ». « Tant pis si c’est un one-shoot d’une saison » relativise le journaliste.
Le club ne s’attendait pas à accéder de sitôt à l’EuroLeague mais « ça n’arrive jamais trop tôt » avance Arnaud Lecomte.
La Roca Team continue d’écrire les lignes de sa belle histoire. « Il y a encore beaucoup de chose à bâtir, notamment une salle. Monaco va beaucoup apprendre de cette expérience » poursuit le reporter de L’Équipe.
Stephen Brun rejoint le constat de cette « année de découverte ». Pour lui, c’est aussi « un gigantesque coup économique ». Il n’est pas inquiet sur la construction de l’équipe : « les dirigeants sont habitués à faire des bons coups sur le marché ».
Une finale pour l’histoire
Avant la campagne européenne en EuroLeague la saison prochaine, la Roca Team a deux titres à aller chercher cette saison. Le championnat forcement, mais surtout l’EuroCup où les Roca Boys ne sont plus qu’à un match du sacre.
« Il faut mettre la qualification de côté maintenant » souhaite Stephen Brun. L’ASM est « dans les meilleures conditions pour faire un gros coup » car elle est « libérée du poids de la qualification en EuroLeague » analyse Arnaud Lecomte.
La Roca Team affrontera Kazan en finale de la compétition. Pour Arnaud Lecomte, les Monégasques sont outsiders : « l’équipe a des atouts mais elle n’est pas faite pour aller si loin dans la compétition, en face c’est un roster XXL ».
La clé du match pour les Roca Boys sera de jouer leur jeu habituel. « C’est une équipe avec du cœur, elle se bat et ne lâche jamais. Elle défend bien et a plus de qualités à l’intérieur que on ne le pensait » souligne Stephen Brun.
Avant de découvrir l’EuroLeague pour une grande première, la Roca Team a rendez-vous avec son histoire face à Unics Kazan, le 27 et 30 avril, voire le 2 mai si besoin d’un match d’appui