Kikanovic : "Remporter le premier titre"

Kikanovic : "Remporter le premier titre"


Elmedin Kikanovic is back ! Dans ce retour express sur le Rocher, pas le temps de souffler pour le grand Elmedin. Le pivot bosnien revient avec de grandes ambitions. L’interview.


Dans un championnat turc relevé, tu réalisais une belle saison (19,3 pts à 56 %, 7,2 rebonds), et pourtant ton départ intervient en cours de route...
Cela s’est décidé il y a deux jours à peine. On a eu l’information il y a deux jours que Monaco était intéressé, il y a eu un accord entre mon club Ormanspor et Monaco, puis avec moi-même. Dans la foulée je suis venu ici. Tout s’est fait extrêmement vite ! Individuellement, tout était ok enTurquie, à Ankara, mais mon équipe disputait la première saison de son histoire en SuperLigue, nous étions 10e, nous ne pouvions pas descendre. Dans cette situation, il reste 10 matches à disputer et il n’y a plus de grands objectifs. Quand Monaco a appelé, au vu de leurs ambitions, c’était une raison importante pour revenir en Principauté.

Comment te sens-tu de revenir sur le Rocher?
Je suis heureux bien sûr ! J’ai passé deux grandes années ici, je connais le club, je connais les gens autour du club, je connais les ambitions, je connais le coach, j’ai travaillé pour lui à Berlin et la saison passée à Monaco. Cela peut m’aider à m’adapter vite car la saison est déjà bien avancée et l’équipe a changé. Hormis Paul (Lacombe), Yakuba (Ouattara), Eric (Buckner) et Dee (Bost), tous les autres gars ont changé, je dois vite connaître mes équipiers, apprendre les systèmes offensifs, défensifs. Le match contre l’ASVEL arrive vite, malheureusement je ne peux pas disputer l’EuroCup (ndlr : le délai de qualification est passé), mais l’ASVEL et Dijon arrivent rapidement, on est dans une période assez décisive de la saison. Je veux faire tout ce que je peux pour aider l’équipe le plus vite possible.

Ce n’est pas très courant de quitter un club et de le retrouver en cours de saison suivante, comment appréhendes-tu cette situation ?
Je veux dire, je n’ai pas le temps de trop penser, je suis arrivé avec ma famille, je dois faire les papiers, les visites médicales, l’entraînement, je suis dans le rush, ma priorité est de retrouver mes marques au plus vite. C’est la vie du basket, tout est possible, tout peux arriver, tu dois être toujours prêt. Comme je l’ai dit, je suis très content d’être de retour, je connais les buts, je veux donner mon meilleur, c’est la première chose qui me préoccupe.

Ta complémentarité avec Eric Buckner (que tu retrouves) et Will Yeguete est prometteuse, ce sont deux gros défenseurs, on connaît tes facultés offensives…
Oui, avec différents profils nous aurons de nombreuses options. Nous pourrons nous adapter à nos adversaires pour attaquer leurs points faibles. C’est important d’avoir de la rotation parmi les big guys.

Tes deux dernières saisons avec l’ASM ont été riches aussi bien sur un plan collectif qu’individuel. Mais il y a eu la déception des deux finales perdues de justesse au 5e match, à la dernière seconde ou dans le dernier QT. En revenant sur le Rocher, tu peux effacer ce souvenir ? 
Tout à fait, perdre 3-2 dans les derniers instants, ce n’était pas facile pour moi comme pour l’équipe et pour le club. On avait remporté la Leaders Cup il y a deux ans mais on avait aussi perdu la finale de la Champions League FIBA. Ma motivation est forte pour aider l’équipe à remporter le premier titre de champion de son histoire. Je connais mon job et je ferai tout ce que je peux pour aider la Roca Team dans cet objectif-là. Malheureusement je ne pourrai pas disputer l’EuroCup (ndlr : le délai de qualification est passée), mais le championnat est aussi un superbe objectif.

Vois-tu la Roca Team plus forte que celle de la saison dernière ?
Je viens à peine de revenir, c’est difficile de se prononcer, pas évident non plus de comparer. Je suis certain d’une chose, nous avons tous les atouts pour remplir nos objectifs qui sont très élevés.