Première à Bormio : 78-58 face à Galatasaray
Après 15 jours de travail intensif, la Roca Team a disputé ce samedi 24 août à Bormio, face à Galatasaray (Turquie), sa première rencontre de préparation.
Le Cinq de départ lancé par coach Sasa Obradovic : Bost, Ouattara, O’Brien, Tillie, Yeguete.
Coach Obradovic, d’entrée, demandait de mettre l’accent dans la peinture. Les cinq premières attaques étaient conclues depuis le poste bas. O’Brien et Yeguete perçaient le cercle.
L’effort défensif des Roca Boys était impressionnant. L’équipe turque inscrivait ses premiers points au bout de 5 minutes de temps effectif. Pendant ce temps les Monégasques prouvaient leur capacité à rentrer les shoots longue distance. Yak Ouattara, Dee Bost et encore Yak (après son rebond offensif) inscrivaient 9 points à la suite en moins de 90 secondes, un rush synonyme de premier break pour la Roca Team (13-4).
Les premières rotations de coach Obradovic donnaient une indication, les Roca Boys n’hésiteront pas à jouer small-ball cette saison : la mission du trio Bost-Clemmons-Ennis était de donner de la vitesse et du rythme à la partie. L’exécution était la meilleure possible : transition et pénétration par Clemmons, énorme dunk de Dylan Ennis en contre-attaque et un autre 2+1 signé Ennis. Yak Ouattara, lui, était à 3/3 à 3-pts dans le QT1 (23-10).
Les Rouge et Blanc poursuivaient leur domination défensive : Galatasaray restait encore 4 minutes sans inscrire un panier (seulement 3 lancers). Kim Tillie inscrivait son 1er panier avec sa nouvelle équipe (à 3-pts), la Roca Team conservant ses 10 points d’avance.
Coach Obradovic ne regardait d’ailleurs pas le tableau d’affichage. La stratégie d’abord : à pratiquement chaque attaque, Sasa Obradovic demandait une exécution précise, parfois même depuis la première passe ! La Roca Team abordait cette rencontre après 14 jours de travail foncier très dur. Pas étonnant d’assister à une grosse rotation dans le camp de la Roca Team.
L"Allenatore" Sasa testait ses joueurs hors de leur position de prédilection. O’Brien, qui a débuté la rencontre en small forward (3), passait à l’intérieur (4), un poste où l’on voyait aussi Jordan Aboudou.
"Bravo" : Obradovic réagissait aux bonnes incursions back-door de Dylan Ennis (38-29 à la pause).
La seconde période débutait par un gros block de Ennis sur Koksal… Un murmure descendait des gradins bien remplis du gymnase Pentagono à Bormio : un gros dunk d’Eric Buckner était passé par là Le Thunder ne restait que quelques minutes sur le parquet, toujours en période de récupération après son opération au genou. Dee Bost distillait des caviars à Ennis et Tillie à 3-pts (47-35).
Galatasaray répondait par des bombes à 3-pts dans le corner signés Harrison et un panier facile de Olmaz. Monaco commandait aussitôt un temps-mort. La Roca Team avec un jeu beaucoup plus structuré et organisé (5 points de Dee Bost, et 60-41 à la fin du 3e quart-temps).
La Roca Team contrôlait les rebonds défensifs et s’offrait de nombreuses secondes chances en attaque : une image forte de la rencontre.
Durant les 10 dernières minutes, les Rouge et Blanc s’appliquaient à maintenir leur effort, la différence montant jusqu’à + 27. Coach Obradovic faisait tourner et donnait ses premières minutes au joueur espoir Kevin Kiliki.
Score final: 78-58 (23-10, 15-19, 22-12, 18-17).
Les réactions
Sasa Obradovic (coach de la Roca Team) : " C’est un premier match, les joueurs apprennent à se connaître, mais je ne peux être que satisfait de la manière. Nous avons montré de l’agressivité, de la défense de l'application, tous les gars ont participé. On a manqué quelques tirs ouverts, mais au sortir d’une grosse préparation, je ne m’attends pas à une partition parfaite, on va grandir étape par étape. La rencontre face à une équipe d’Euroligue (Efes Istanbul, ce dimanche à 17h) va permettre de nous jauger ".
Yakuba Ouattara : " Défensivement on a montré de belles choses, offensivement aussi. La défense, c'est la marque de fabrique maison ! On a un potentiel physique très important. Au niveau des organismes, on est tous un peu ko, ce n'est pas étonnant du tout après 15 jours plein de travail à Bormio ".