La finale pour les Roca Warriors !

La finale pour les Roca Warriors !


Magnifique Roca Team, qui s'est conduite en grande équipe dans la fournaise du Palais des sports de Dijon ! Après un début de match totalement à l'avantage de la JDA (+ 18), les Roca Boys ont su trouver les ressources pour :

1. Ne pas lâcher.
2. Défendre comme des lions (tous ensemble)
3. Retrouver l'adresse
4. Fondre sur la JDA, reprendre l'avantage et garder la main dans le money-time malgré un dernier coup de chaleur dijonnais.

Et voilà la Roca Team de Sasa Obradovic en finale.

Pour la 2e année d'affilée, l'ASM Basket disputera l'épilogue d'une saison un peu folle et surtout totalement prenante. En battant la JDA 3-0 dans cette série des demi-finales, l'ASM en est à 21 victoires sur 22 matches de Jeep Elite. S'il vous plait.

Les Roca Boys auront désormais 8 jours plein pour préparer la finale, qui débutera le 15 juin, soit contre l'ASVEL, soit contre Nanterre. Un grand moment.

D'entrée, dans cette 3e manche à Dijon, c'est la JDA qui a fait feu de tous bois, avec Kinsey, Holston, Ware (17-5). Rien ne voulait rentrer pour l'ASM, au contraire de la JDA euphorique, à l'image du step-back de David Holston à 3-pts (23-12).

Imperturbable dans la tempête, Elmedin Kikanovic entamait son travail de sape dans la peinture. Zeek Jones faisait du bien avec un T3 en fin de possession.

Le T3 d’Emegano sous la pression, au début du QT2, faisait mal (14-28). Et Pearson enchaînait (14-30), Paul Lacombe commettant alors sa 3e faute. La Roca Team était dans le dur, Sergii Gladyr mettait fin à la pénurie offensive d'un T3 dans le corner (17-32).

Dans la douleur, la Roca Team s’accrochait et restait bien présente au rebond offensif, à l’image de Bucker et Ouattara. Jarrod Jones griffait un T3 dans le corner, et Kika, exemplaire, volait un ballon chaud dans les mains de Julien pour signer le 2+1! (29-39 ; 18e). Kika fixait dessous et provoquait la faute (39-30, 18e). C’était au tour de la Roca Team d’étouffer la JDA en défense.

Holston remettait en action son step-back à 3-pts  au retour des vestiaire (36-48). Mais Yakuba, avec la rage, trouvait la cible à son tour (40-50). Zeek Jones, à la mène, trouvait les intervalles, provoquait les fautes. La Roca Team gardait la tête froide, Kikanovic assurait au poste, Gladyr était là pour  la claquette. Zeek trouvait Kika dessous (48-55).

Bouillant : Sergii Gladyr faisait tout basculer : deux lancers, un T3 dans le corner, et un autre T3 dans la foulée. Enorme Sergii. La Roca Team n'était plus qu'à un point (57-58, 30e).

Atmosphère irrespirable. Exceptionnel Dee Bost, qui balançait un missile primé à la sortie du dribble pour replacer la Roca Team en tête (60-58), Julien répondait par une bombe à 3-pts (60-61). Cette 3e manche atteignait des sommets. Buckner s'arrachait au rebond offensif (62-61).  Julien était euphorique avec la planche, Yak répond encore, Leloup s'y mettait aussi, Dijon défendait très haut, Yakuba s'infiltrait, Ware écopait d'une technique et de sa 5e faute.

Dee Bost aux lancers; pour reprendre la mène (70-69). La tension au paroxysme : Paul Lacombe prenait un très gros shoot (72-69). Kinsey était contré, Lacombe décalait Ouattara dans le corner : dedans ! Un mini-break aussitôt annulé par deux éclairs incroyables de David Holston. 78-78 : il restait 45 secondes quand Zeek Jones, nerfs d'acier dans le money-time, rentrait le T3 de la gagne et de la qualification.

Paul Lacombe captait le dernier rebond et c'était toute la Roca Team qui pouvait aller fêter avec ses supporters cette qualification historique et amplement méritée.


Ils ont dit

Sasa Obradovic (entraîneur de Monaco) :  « J’ai beaucoup de respect pour cette équipe de Dijon. Je félicite tous les joueurs pour le gros combat qu’ils ont livré. Dijon a mis quelques tirs incroyables en première période, mais on a fait un très beau boulot défensivement ce soir .»

Yakuba Ouattara (ASM) : « C'était un match très important, difficile,  je suis fier de nous, ce n'était pas facile.  Face à une gosse adversité, on a su rester lucides et gagner ce match; On n'a jamais douté, c'est la force de notre équipe. On savait que Dijon était sur l'euphorie en début, mais un match dure 40 minutes. On va en finale, ce n'est pas pour faire de la figuration .»

Laurent Legname (entraîneur de Dijon) : « Il y a énormément de déception, car ce n’est pas passé loin. ça s’est joué à des détails, comme sur l’ensemble de la série. Avec Dee Bost, Monaco a une équipe qui peut viser le final Four de l’Eurocup, et c’est fabuleux d’avoir rivalisé .»



La fiche technique :

A Dijon, AS Monaco bat JDA Dijon 81-78 (14-25, 19-18, 23-15, 24-20)

Dijon : 26 tirs sur 54 (9/27 à 3-pts), 17 lf sur 20, 26 rebonds (Chassang et Kinsey, 4), 15 passes (Holston, 5), 3 interceptions, 7 balles perdues.
La marque : Holston 17, Kinsey 14, Chassang 10, Julien 9, Pearson 8, Ware 6, Leloup 6, Emegano 5, Loum 3.

AS Monaco : 27 tirs sur 60 (9/24 à 3-pts), 18 lf sur 24, 40 rebonds (Buckner 11, Ouattara 6), 15 passes (Bost 4; Z. Jones 3), 4 interceptions, 10 balles perdues.
La marque : Kikanovic 15, Ouattara 15, Bost 14, Gladyr 13, L. Jones 13, Buckner 4, Lacombe 4, J. Jones 3, Sy, Joseph.

La série : Monaco bat Dijon 82-77 (a.p.), 84-75, 81-78.