Eric Buckner : "Mon boulot, c'est de protéger le cercle"
Eric Buckner (2,08m, 28 ans) a signé à l’AS Monaco jusqu’à la fin de saison.
La Roca Team se félicite d’accueillir l’ancien pivot de Georgia State. Lui qui s’est illustré durant deux mois sous le maillot de l’ASVEL a choisi le Rocher comme terrain d’expression. Avant ses grands débuts face à la JDA Dijon, ce samedi à Gaston-Médecin (18h30) la parole au nouveau pivot, qui devrait donner un fier coup de main aux intérieurs du Rocher et au collectif de l'ASM.
Eric, comment te décris-tu comme joueur ?
Ma priorité, c’est l’aspect défensif. Je me concentre sur les consignes du coach. Plus que tout, mon boulot, c’est de protéger le cercle, de barrer la route aux adversaires.
Tu utilises beaucoup l’arme du contre (1,16/match en carrière). A quel moment dans ta carrière as-tu développé cet aspect du jeu ?
En fait, c’est un geste que j’affectionne depuis longtemps, depuis mes années au lycée. La chose la plus importante est de savoir à que moment je dois sauter pour contrer. Il faut anticiper, ne pas s’élancer à contre-temps. Ce n’est pas une action facile mais qui peut s'avérer importante.
En Turquie (5 saisons), tu as aussi régulièrement scoré à plus de 12 pts de moyenne ?
En ce qui concerne le jeu offensif, je suis avant tout un joueur d’équipe. Si l’équipe à un moment donné à besoin d’un apport offensif, je vais m’engager pour le faire. Mais seulement en cas de besoin. Je ne suis pas un joueur égoïste. Je ne fais pas partie de ces gars qui regardent leur score avant toute chose et même avant le résultat. Ma volonté, mon seul but, c’est la victoire d’équipe.
Durant les deux mois passés à Villeurbanne, tu as pu te faire une idée du niveau de la Jeep Elite par rapport à la Super Ligue turque ?
Le championnat français est beaucoup plus athlétique que la ligue turque, au sens vertical du terme. En Turquie, de mon opinion, le jeu est plus physique, et il y a plus de joueurs de talents. Mais en France il y beaucoup de joueurs athlétiques capables de jouer vraiment dur. Aussi, dans la Jeep Elite, la concurrence est très forte, tout le monde peut battre tout le monde sur un match, ce qui est beaucoup moins le cas en Turquie.
Coach Filipovski a pu te voir jouer à de nombreuses reprises en Turquie… La Roca Team semble avoir besoin de ton profil à l’intérieur, ce qui devrait faciliter ton intégration rapide ?
Je l’espère, en effet, trouver rapidement ma place dans l’équipe et aider à gagner des matches. Je vais me mettre de l’équipe et essayer d’apporter toute mon énergie. Mon challenge est d’assimiler les systèmes de l'équipe le plus rapidement possible en vue de cette première contre Dijon et pour la suite. A propos des joueurs de l’équipe, je connaissais déjà un peu Lazeric et Jarrod Jones, qui ont évolué en Turquie.
Tu as préféré Monaco à l’ASVEL. Quel a été le sens de ton choix de signer pour la Roca Team?
Je suis très heureux et motivé d’arriver à Monaco. je voulais rester dans un club ambitieux, qui joue le championnat et le Top 16 de l’Eurocup. La Roca Team a de gros objectifs sur les deux tableaux. Le cadre a aussi compté dans mon choix. En effet, mon épouse va me rejoindre en Europe et ce sera sa première expérience outre-atlantique. Nous nous sommes mariés en août dernier. Je pense que Monaco est un bon endroit pour effectuer la transition.