Une Roca Team au grand collectif s'impose à Nancy

Une Roca Team au grand collectif s'impose à Nancy

La Roca Team a livré une impressionnante partition collective pour venir à bout d’une formation de Nancy qui a tenu la dragée haute pendant une mi-temps avant de céder face à l’intensité et les qualités athlétiques monégasques (89-76). Ce début de saison en Betclic Elite est idéal avec deux victoires en autant de déplacements. Prochain rendez-vous : dimanche à la maison contre Roanne pour inaugurer la salle Gaston-Médecin flambant neuve.

LE MATCH

Pour cette deuxième journée de Betclic Elite, cette fois sur le parquet de Nancy, Sasa Obradovic a fait le choix de laisser Mike James au repos. Jaron Blossomgame est quant à lui sur la feuille de match pour défendre ses nouvelles couleurs pour la première fois de la saison. Le tacticien monégasque a décidé d’aligner dans son cinq de départ Matthew Strazel, Jordan Loyd, Jaron Blossomgame, John Brown et Donatas Motiejunas.

Le Palais des Sports de Gentilly est chauffé à blanc avec des supporters qui entament un clapping avant même le coup d’envoi. Et pour stopper cette fureur, Donatas Motiejunas défend très fort sur la première offensive nancéienne. Mais c’est bel et bien l’expérimenté Fisher qui marque le premier pour le SLUC (0-2). DMO répond immédiatement et le duel tient toutes ses promesses.

Le premier quart-temps est comme attendu très physique entre ces deux équipes. La bataille fait rage et personne ne parvient à prendre de véritable ascendant. Matthew Strazel pour les Roca Boys est virevoltant, tandis que Yak Ouattara et Donta Hall s’arrachent pour récupérer de précieux rebonds offensifs. Nancy peut compter sur Fisher et une grosse cohésion d’équipe pour lutter. A la fin de ce Q1, l’ASM vire en tête d’une courte sur un alley oop monstrueux entre Jordan Loyd et Donta Hall (19-18). Quelle connexion !

La bataille tactique fait rage entre Sasa Obradovic et Sylvain Lautié, qui se rendent coup pour coup. Preuve que ce duel est alléchant, aucune formation ne parvient à faire de véritable break. Sur un trois points d’Adrien Moerman et un mouvement de Jordan Loyd avec ses appuis de feu, Monaco prend cinq points d’avance. Aussitôt effacés par Nancy qui passe même devant (25-27).

Les Nancéiens jouent le feu devant leur public de Gentilly à l’image de Gallinat qui l’enflamme littéralement sur un dunk énorme en transition (30-33). Les individualités de Nancy ne loupent plus rien, avec un nouveau T3 de Walker (33-38). Cinq points d’avance pour ses coéquipiers. La Roca Team s’en remet au talent de son meneur de jeu Jordan Loyd.

L’Américain prend tous les gros shoots et en est déjà à 13 points et 3 passes décisives à la pause. Au moment de regagner les vestiaires, l’AS Monaco compte un petit point d’avance (43-42). Tout reste à faire dans ce très bel affrontement.

Dès le début de la deuxième mi-temps, les Monégasques appuient sur l’accélérateur avec un Jaron Blossomgame d’une précision chirurgicale à trois points. L’ailier de la Roca Team permet aux siens de créer le plus gros écart de cette rencontre jusqu’à présent et oblige Sylvain Lautié à prendre un temps-mort rapide (55-47). Il en est à 9 points marqués depuis le retour des vestiaires.

Les Roca Boys tentent de maintenir cette avance, en appuyant là où ça fait mal avec de grosse qualités athlétiques. Mais Fisher pour le SLUC a du répondant et ne veut rien lâcher dans la peinture (62-56). Collectivement, l’intensité ne baisse pas côté asémiste avec John Brown et Alpha Diallo qui permettent de franchir cette barre des 10 unités d’avance (68-58).

En sortie de temps-mort, Nancy reste en vie avec un gros shoot de Gallinat à trois points, et un dunk dans la raquette (68-63). Adrien Moerman tente de calmer les ardeurs de Gentilly lui aussi d’un T3, avant que Yak Ouattara ne marque trois lancers. A l’aube des dix derniers minutes, Monaco a un petit matelas confortable (74-64).

La Roca Team ne baisse pas le pied, et continue d’impressionner en jouant constamment ensemble et dans la même direction. Nancy ne trouve plus de bonne position de shoot, et la défense asémiste devient étouffante. En atteste ce ballon récupéré par ce diable de John Brown, qui s’arrache des deux côtés du terrain. A cinq minutes du terme, les Monégasques comptent 16 points d’avance (82-66). Les dernières minutes sont anecdotiques. Monaco maîtrise jusqu’au bout et décroche un succès mérité (89-76). Il porte l’empreinte d’un collectif au diapason.

LA FICHE TECHNIQUE

A Nancy, Palais des Sports Jean Weille de Gentilly, l’AS Monaco bat le SLUC Nancy 89-76 (19-18, 24-24, 31-22, 15-12)

Nancy : 30 tirs sur 59 (7/24 à 3-pts), 9 LF sur 15, 27 rebonds (Gombauld 8), 17 passes décisives (Walker 7), 4 interceptions, 9 balles perdues.

La marque : Gallinat 25, Grantham 14, Fisher 13, Walker 9, Gombauld 8, Frisch 4, Vinales 2, Labanca 1, Chemille, Houmounou.

Monaco : 33 tirs sur 68 (10/28 à 3-pts), 40 rebonds (Brown-Ouattara 6), 21 passes décisives (Strazel 7), 5 interceptions, 8 balles perdues.

La marque : Blossomgame 20, Diallo 15, Loyd 13, Ouattara 12, Motiejunas 10, Moerman 6, Strazel 6, Brown 5, Hall 2.