L'Epilogue, pour aller chercher le titre

L'Epilogue, pour aller chercher le titre



C'est l'heure de l'Epilogue. L'heure de la 5e et dernière manche de la finale de BetClic Elite, qui va se disputer ce samedi à 20h30 à l'Astroballe de Villeurbanne. La Roca Team et l'ASVEL sont à deux manches partout. Le dernier round de la saison va donc se disputer sur le parquet villeurbannais, une salle où la Roca Team s'est déjà imposée à deux reprises cette saison, une fois en EuroLeague (100-75) , l'autre à l'occasion de la première manche de cette finale (82-74). Tout est possible. La Roca Team veut ce titre et elle peut le faire. Tous les fans vont encore vibrer à l'unisson. Puisse cette incroyable saison se conclure sur un nouveau trait de génie de nos Roca Boys, pour un titre à célébrer ensuite tous ensemble.

En direct sur BeIn Sport 1. Comme les quatre premières rencontre de cette série finale, cet Epilogue est diffusé en direct sur la chaîne BeIN Sport 1.

Le rappel des Episodes précédents :

Episode 1 : ASM bat ASVEL 82-74.

Episode 2 : ASVEL bat ASM 91-54.

Episode 3 : ASM bat ASVEL 83-80.

Episode 4 : ASVEL bat ASM 85-68.

Les stats de cette finale :

Meilleurs marqueurs pour la Roca Team : Mike James (18,2 pts/match), Dwayne Bacon (11,5 pts/match), Will Thomas (8 pts/match), Alpha Diallo (7,5 pts/match), Paris Lee (7,7 pts/match).

Meilleurs marqueurs pour l'ASVEL : Elie Okobo (15,8 pts/match), Chris Jones (13,2 pts/match), Marcos Knight (10,5 pts/match), Youssoupha Fall (8,8 pts/match), David Lighty (8 pts/match).

Meilleur passeur pour la Roca Team : Mike James (4,8 passes/match).
Meilleur passeur pour l'ASVEL : Elie Okobo (4 passes/match)

Meilleur rebondeur pour l'ASM : Will Thomas (5,3 rebonds/match)
Meilleur rebondeur pour l'ASVEL : Youssoupha Fall (6,8 rebonds/match).  

Deux équipes très proches :

Depuis le début de saison, la Roca Team et l'ASVEL se sont rencontrés à huit reprises, saison régulière, EuroLeague et play-offs compris. Résultat: un bilan de 4 victoires partout entre les deux équipes qui illustre l'équilibre des forces entre les deux premiers de la saison régulière.


- Les questions à Sasa Obradovic, entraîneur de la Roca Team.

Coach Sasa, quelles sont les clés de ce match 5 ?
Nous devons être très différents du match 4. On parle tout le temps d’un début de match, où il faut montrer beaucoup plus de dureté, cela pourrait donner une indication sur la partie. On a analysé nos erreurs, tout d’abord nos erreurs offensives, on n’a pas réalisé tout ce que l’on voulait, parfois on a joué sans plan, ce qui ne doit pas être le cas ; cela reflète aussi notre défense, on doit être plus solide, ne pas laisser de panier facile, c’est un match de play-offs, je ne sais pas si les gars l’ont oublié le match précédent, mais cette fois-ci il n’y aura aucune chance derrière de se rattraper… alors, faisons-le.

L’ASVEL a dit qu’il voulait isoler Mike James, cela doit-il inciter les autres joueurs de Monaco à prendre leurs responsabilités ?
Je ne sais pas si c’est vraiment le plan de l’ASVEL, ils ont leur idée… Un titre n’est pas l’affaire d’une seule personne, c’est un sport collectif, si vous n’avez pas des gars qui contribuent, chacun dans des rôles différents, cela ne va pas fonctionner. A la fin de la journée, est-ce que vous gagnez avec un seul gars ? Non. On a parlé en tant que groupe, c’est ainsi qu’il faut procéder avant la rencontre et pendant.  Toute la préparation d’un match doit se faire en équipe.

En tant que coach, vous voulez vraiment ce titre ?
Tous les titres comptent, le dernier est toujours le plus beau, le prochain trophée est celui que vous désirez le plus, je n’ai pas connu ce moment depuis quelques années, bien sûr que je le veux.

- Les questions à Léo Westermann, capitaine de la Roca Team.

Léo, la Roca Team a été durement critiquée après le Game 4 ?
Les critiques étaient légitimes. Notre équipe est ainsi, c’est la même rengaine depuis fort longtemps, on peut être flamboyant ou bien très en dessous de ce que l’on peut produire, voilà...Il faut se projeter sur ce Game 5, si la motivation pour être champion n’est pas suffisante autant ne plus faire ce métier. On joue depuis que l’on est petit, juste le fait de vouloir soulever un trophée, cela doit nous transcender, le reste, ceux qui viendront, partiront, ce sont les aléas du métier, ça ne doit pas rentrer en ligne de compte.

L’importance du mental ?
Pour nous, le mental est primordial, quand on est mentalement dans le match, on est très difficile à arrêter… On a remonté des scores de 15, 20 pts, je ne l’avais pas vu dans beaucoup d’équipes. Mentalement, ce sera la clé pour nous.

La Mike James dépendance ?
Tout le monde dans le vestiaire veut gagner cette finale, il faut que l’on soit ensemble, soudés, on parle d’unité pour qu’ensemble nous arrivions à remporter ce trophée.

Le 5e match perdu à l’Olympiakos est-il dans les têtes ?
Non, c’est loin derrière, très loin derrière, il s’en est passé des choses depuis. Cela semble  remonter il y a six mois. Là c’est encore un gros match ; si on joue de la même manière que le match 5 à l’Olympiakos je ne me fais pas trop de soucis pour nous.

La Roca Team va-t-elle attaquer le cercle ?
Il le faut. Quand il y a la fatigue de fin de saison, ce sont ces petites choses là, le rebond, tout donner, qui font la différence.