Norris Cole : « Je suis un joueur d’équipe »

Norris Cole : « Je suis un joueur d’équipe »


Auteur de 21 points et 8 passes en 21 minutes le week-end dernier à Pau, le double champion NBA Norris Cole a déjà trouvé ses marques au sein de la Roca Team.

Le 11 novembre dernier, l’AS Monaco accueillait une nouvelle recrue au CV cinq étoiles, Norris Cole (1,88 m, 31 ans). Le double champion NBA avec le Heat de Miami (en 2012 et 2013) reprenait le spot laissé vacant par Dylan Ennis. Depuis son arrivée, la Roca Team n’a pas connu la défaite, tant en championnat (4/4) qu’en EuroCup (2/2). L’ex-coéquipier d’Edwin Jackson l’an passé à Buducnost s’est déjà imposé comme une arme majeure à la fois au scoring (14,8 points avec 55% de réussite à trois-points) et dans l’organisation (6 passes). Après avoir gagné en NBA et en Israël avec le Maccabi Tel Aviv, il veut aider Monaco, double finaliste en 2018 et 2019, à aller au bout : « C’est plutôt cool d’être distingué comme meilleur sixième homme, mais ce qui m’importe le plus, c’est la victoire ! »

Norris, vous avez fait l’essentiel de votre carrière NBA en sortant du banc. Maintenant que vous évoluez en Europe, est-ce que cela une importance d’être dans le cinq ?

C’est plus important de terminer les matches que de les commencer. Et puis, comme vous le savez, je suis arrivé assez tard dans cette équipe, en novembre, donc c’est compréhensible que je commence sur le banc. De toute façon, je suis un joueur d’équipe. Pourvu que l’équipe marche bien, je suis content de nous aider à gagner.

Depuis votre arrivée, Monaco a gagné six matchs sur six. Cela a été facile de vous intégrer à cette équipe ?

Oui, parce que le coach et mes coéquipiers ont rendu mon adaptation facile. On parle tout le temps donc cela rend les choses plus simples. Tout le monde connaît son rôle dans cette équipe. Tout cela a rendu la transition facile.  

Connaissiez-vous Sasa Obradovic avant cette année ?

J’avais entendu parler de lui, mais je n’avais jamais joué contre lui.

Il imprime un style de jeu très caractéristique à Monaco. L’équipe défend très dur et court beaucoup. Vous prenez plaisir à évoluer dans ce style de jeu ? 

Oui, je crois que ça correspond bien à mon jeu. Je savais avant de venir que Monaco était une très bonne équipe, particulièrement défensivement et en transition. J’aime ça.

C’est différent de ce que vous avez connu auparavant au Maccabi, à Avellino ou à Buducnost ?

Toutes les équipes veulent défendre fort, après elles réussissent plus ou moins (rires) !

Quelle a été votre meilleure expérience en Europe avant de venir à Monaco ?

C’est difficile de choisir la meilleure parce qu’elles étaient toutes différentes. J’ai apprécié mon passage au Maccabi, parce qu’ils n’avaient pas été champions depuis plusieurs années et qu’on a gagné le titre et la Coupe d’Israël. A Buducnost, on a joué la finale de la ligue adriatique qu’on a perdu au cinquième match (contre l’Etoile Rouge) et on a gagné la Coupe du Monténégro donc c’était aussi une bonne expérience. Et à Avellino, on a gagné quelques gros matches. Dans ces trois clubs, j’ai connu de bons moments avec pas mal de victoires. J’espère en connaître à nouveau avec Monaco.

Quelle était votre souhait l’été dernier après avoir quitté Buducnost ? Vous vouliez rester dans un club d’Euroleague ?

J’ai attendu la meilleure opportunité, la meilleure situation pour moi. C’est le plus important pour moi. Une équipe dont le style me conviendrait, une ville où je serai à l’aise, un coach avec qui je pourrai échanger, communiquer. Et cette situation, je l’ai trouvé à Monaco. 

Vous êtes double champion NBA. Votre objectif cette saison est-il d’aider Monaco à franchir la dernière marche après avoir échoué deux fois de suite en finale ?

C’est toujours l’objectif. Mais c’est un processus, nous devons prendre entraînement par entraînement, match par match. Bien sûr, ce serait cool de gagner un nouveau titre en Europe. Je crois en mon équipe mais nous avons encore du travail.

Et quelles peuvent être les ambitions de Monaco en EuroCup ? 

Notre ambition est d’avancer à chaque tour (rires). Évidemment, j’aimerais gagner l’EuroCup mais on ne doit pas griller les étapes, d’abord se donner des petits objectifs et avancer. C’est la seule façon que je connais de gagner des titres.