Zeek Jones : "Mettre un gros rythme"

Zeek Jones : "Mettre un gros rythme"


Tout le monde l’appelle Zeek (prononcez Zik)  ! Lazeric Jones tient son surnom depuis ses premières années de basketteur. « Lazeric, c’est un peu compliqué à retenir, alors Zeek est venu naturellement », sourit le meneur de jeu de la Roca Team. Ancien capitaine des célèbres Bruins d’UCLA, à Los Angeles, Zeek Jones conduit le jeu de la Roca Team avec tranchant et cette faculté d’être souvent décisif dans le money-time. Le natif de Chicago nous livre ses impressions, celles d’un meneur déterminé.


Zeek, tu as encore pris du volume sur les derniers matches, c’est un point positif pour toi?

Je dois être mordant en attaque et distribuer les passes. Le coach me demande d’être agressif et de faire jouer l’équipe. On a de très bons intérieurs, parmi les meilleurs de la Ligue, et de bons shooteurs. Le ballon doit vivre, on doit profiter de tous nos atouts.

Dee Bost, Zeek Jones, comment se passe votre relation de meneurs ?

Dee est un très fort joueur. On est tous les deux agressifs vers le cercle. Dee débute le match, il met beaucoup d’énergie, c’est mon rôle que l’intensité ne baisse pas d’un cran quand il est un peu fatigué et que je rentre en jeu… C’est à mon tour de tout donner ! Et puis quand on joue tous les deux ensemble, on est polyvalents, je pense que l’on peut poser de nombreux problèmes à nos adversaires.

L’une des forces de la Roca Team est sa profondeur de banc ?

C’est ainsi que cela doit être. On a une rotation forte dans l’effectif, on se doit de l’utiliser à fond, de mettre toujours un rythme maximal que ce soit en attaque ou en défense. Parfois, on a encore des hauts et de bas durant un match et c’est là dessus que l’on travaille pour aller encore plus haut.

En raison du quota d’étrangers (6), il y a certains matches où tu n’as pas joué. Mentalement, comment as-tu géré cela ?

Oui, pour moi le but est d’être toujours prêt. Honnêtement, quand j’arrive à la salle, je ne sais pas si je vais jouer ou pas. Le coach donne sa décision avant le match. C’est à moi de rester toujours bien concentré. Jusqu’à l’instant où j’apprends si je joue ou pas, je suis dans la peau d’un gars qui va aller sur le terrain. Comme ça, quoi qu’il arrive, je garde l’âme d’un compétiteur.

Ce n’est pas facile comme situation, mais tu fais avec ?

Oui, mais vous savez, l’avantage, c’est de faire partie d’un groupe qui a poursuit de gros objectifs. Le challenge est motivant, l'envie est là. Tout le monde préfère jouer, bien sûr, mais même à l’entraînement, tu participes à la progression de l’équipe. Tu apportes ta contribution et tu fais en sorte que tes équipiers soient prêts pour le match. On essaye tous de faire avancer le navire du mieux que l’on peut.

Tu auras 29 ans en août, tu sens que pour toi le moment est venu de gagner des titres ?

Bien sûr, c’est pour cela que je suis venu ici. Gagner le championnat, je ne pense qu’à ça. Je n’imagine pas passer l’été qui arrive sans le sentiment de l’avoir fait.

A chaque entraînement, coach Sasa Obradovic place la barre haut ?

On bosse dur. Soyez certains que le coach ne vas pas nous laisser ne pas travailler dur ! Mais on sait qu’en travaillant ainsi à l’entraînement on pourra se rendre le match plus facile. Le match est censé être intense, c’est pour cela que l’entraînement doit être intense aussi. Quand on est sur le terrain, il faut tout donner à 100 %, car il y a un gars sur le banc qui attend pour donner son meilleur aussi.


Lazeric Jones, né le 11 août 1990 à Chicago. 1,83m, 80 kg.
Carrière : Bruins d’UCLA, Maccabi Rishon (Israël ), KOAD (Grèce), Szolnoki Olaj (Hongrie), Energie de l’Iowa (G-League), Pinar Karsiyaka (Turque), Sakarya (Turque), AS Monaco.